Le club de Rif Koekelberg a fait son apparition au sein du championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» depuis cette saison. Lorsque l’on se penche sur la dénomination de Rif, cela fait penser à la ligne de front, l’arme à feu ou encore à un synonyme de bagarre. «Mais cela ne représente rien de tout cela car le Rif est aussi une région montagneuse du nord du Maroc», précise le correspondant qualifié du club également membre de l’effectif qui milite en P5G, Abdelkarim El Jarouddi. «Et comme nous avons une majorité de joueurs d’origine de ce pays dans l’équipe, cela s’y prêtait bien. Le Rif est avant tout une ASBL. Cela faisait un moment que nous nous étions plutôt tournés vers le football en rejoignant la fédération travailliste. Puis, certains éléments ont eu besoin d’un peu de changement. L’idée de la pratique du football en salle est venue. On s’est donc renseigné pour entamer cette compétition 2024-2025.»
Il a donc fallu un petit moment pour opérer la transition. «Cela reste un sport de ballon, mais il faut, en salle, s’adapter notamment à une surface de jeu forcément moins spacieuse. Pour les quelques-uns qui avaient déjà un peu pratiqué avant, cela a mis moins de temps que pour les novices.»
SANS EAU CHAUDE
Alors que la mi-saison approche à grands pas, l’équipe comptabilise dix unités en onze rencontres disputées, dont les deux dernières se sont soldées par autant de partages avec Adelkarim El Jarroudi dans le but, Nabil Ben M’Hamed, Mimoum Echarkaoui, Mohamed El Kasmi, Brahim Hajji, Aziz Larbi, Badredine Oulad Haj Oulad et Ilyasse Yekhlef pour la visite du Red Y Boitsfort AS (5-5). «On n’a pas de prétention démesurée et on ne s’est d’ailleurs rien fixé comme classement. Ce qui nous embête surtout, c’est de ne pas bénéficier d’eau chaude dans les vestiaires de la salle omnisports de Molenbeek. On nous promet que cela va s’arranger mais en attendant, ce n’est pas la manière la plus conviviale pour accueillir nos adversaires.»
Ce mercredi 11 décembre, le «Rif» défiera le leader toujours invaincu de Ixelles Bonistar.
NICOLAS TOUSSAINT