Pour la 11e fois de la saison, coupe provinciale comprise, la formation du FC Attert qui disputait sa première campagne s’est imposée ce vendredi 19 avril sur un score à deux chiffres, cette fois 15-1 contre FS Messancy B. Une victoire pas comme les autres pour les Nuno Miguel Da Silva, André Costa, José Manuel Da Costa, Paulo Jorge Ferreira, Diogo et Tiago Martins, David Miranda, Miguel Neto Leigo, Diogo Santos Ferreira et Ruben Santos Neves qui étaient alignée puisqu’elle était synonyme de titre mathématique en P3C de la province de Luxembourg. «On a fêté cela jusque 2h du matin avec la famille et les amis», déclare le David Miranda aussi président du club.
Ce titre n’est pas vraiment une surprise à la lecture du listing. «J’avais déjà lancé le Samba Boys Virton mais cela n’avait duré que trois saisons. Nous n’avions pas de rentrées de la buvette de la salle et financièrement, il avait été impossible de poursuivre. On a ainsi décidé de retenter l’expérience avec quelques anciens et cette fois la récompense. Pas mal d’entre-nous ont connu la D1 au Grand-Duché du Luxembourg comme Diogo, Andre Silva, Ruben, moi-même et d’autres encore. On s’imaginait donc à un tel parcours en P3.»
VISER CETTE FOIS L’ELITE
Il y a quand même eu trois défaites. «Elle cela de notre faute. On s’est laissé endormir quelques fois. On a cartonné offensivement en plantant pas loin, en moyenne, de neuf buts par matchs. Par contre, nous ne possédons pas la meilleure défense. Cela car parfois, nous nous sommes un peu trop relâchés en nous mettant au niveau de l’adversaire. Nous avons aussi un noyau de treize éléments. On a donc dû faire des choix pour que tout le monde participe à notre projet.»
Mais cela reste malgré tout une saison amplement réussie. «Ce sacre nous assure ainsi notre place la saison prochaine en P2. Il y aura sans doute l’un ou l’autre arrêt qui sera compensé. On reste les pieds sur terre mais avec un tel noyau, on peut dire sans prétention que nous tenteront une seconde montée de suite pour essayer de rejoindre l’élite.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo sur laquelle manque Mario Centeio: Stéphane GUILLAUME)