Vu le premier critère de départage en vigueur dans le championnat de la province de Liège qui est le plus petit nombre de forfaits sportifs, il fallait encore un point le vendredi 5 avril pour que FC City Liège soit sacré pour devenir le premier champion «seniors» de cette saison 2023-2024 en P2B liégeoise. Ce qui a été fait, non sans mal, en visite à l’Atlético Bomal seulement défait 9-10. «Mais pour nous, nous étions déjà sacrés depuis quasi quinze jours car jamais nous n’aurions déclaré forfait jusqu’en fin de saison», déclare le correspondant qualifié Farid El Wadeh. «On compte vraiment faire la fête pour notre dernier match de la saison à domicile au complexe sportif de Don Bosco contre Wazaa Neupré ce 15 avril.»
Après deux saisons vécues dans l’antichambre, revoilà l’équipe parmi l’élite. «En 2021-2022, nous avions échangé notre matricule avec celui de New Men Liège qui souhaitait monter alors que nous voulions redescendre car jouer le vendredi en P1 ne nous arrangeait plus. Nous avons donc jouer les premiers rôles la saison passée en P2 et l’on a dû se freiner pour ne plus être champion et être confronté au même problème. D’où cette 4e place finale.»
Mais visiblement, les choses ont changé cette saison. «Les plus anciens ont laissé place à de plus jeunes qui avec leurs entraînements de foot le mardi et jeudi préféreraient jouer le… vendredi. Du coup, il n’y avait plus aucune barrière à remonter parmi l’élite et nous avons joué le coup à fond.»
L’EXPERIENCE D’ANDICH
Et le résultat est là: 21 succès, un nul et une seule défaite. «Nous ne nous sommes pas toujours imposés aisément mais globalement, nous étions quand même un cran au-dessus. En accélérant, nous parvenions à faire la différence. Le collectif a primé même si un gars comme Morad Andich (38 ans) a apporté son expérience. Il a couru énormément, encore plus que certains jeunes.»
Forcément, on commence déjà à préparer la campagne 2024-2025 en P1. «Il faudra probablement l’un ou l’autre renfort car on sait que l’on ne se promènera plus. En P1, il y a moins de maladresse et plus de stratégie. La technique et la vitesse ne suffiront plus. Ce qui ne nous empêchera pas d’essayer de viser le to 5.»
NICOLAS TOUSSAINT