L’histoire du club de Grivegnée Sport est encore toute récente puisque la première saison date de 2021-2022 avec directement une accession de la P4 à la P3. «En fait, mon papa gérait l’une des équipes de Grivegnée Usmile», explique le correspondant qualifié et joueur Jérémy Geraerts. «Il a stoppé et j’ai repris le groupe. Il était toutefois assez compliqué de rejoindre l’échelon supérieur comme nous n’étions pas l’équipe fanion. J’ai alors décidé de créer notre propre structure et c’est comme cela que Grivegnée Sport est né.»
C’est la 2e campagne du club en P3F. «Le début de cette saison a été cauchemardesque. Comme pas mal d’éléments plus âgés quittaient l’équipe, nous avons rajeuni le groupe. On s’est malheureusement retrouvé en sous-effectif pour entamer le championnat. On a ainsi concédé pas moins de 39 buts lors des trois premières défaites: 10-1, 0-15, 14-0. On a commencé parfois à quatre pour finir à trois en raison d’un blessé. Progressivement, cela est rentré dans l’ordre.»
Effectivement car si l’équipe affiche un bilan de 8 sur 30, elle a pris la moitié de ses points lors des quatre dernières rencontres. «On redevient un minimum compétitif. On reste sur un revers 8-4 à Wallabies Cointe qui nous avait battu 0-15 à l’aller. Et lors du match précédent, nous l’avons même emporté en marquant dix buts (4-10) à Dyma Vaux. Ce qui ne nous était jamais arrivé.»
LA COLONNE DE GAUCHE
L’objectif est maintenant de continuer grapiller quelques places. «Nous sommes 11e et nous espérons au moins finir dans la première colonne même si à la base, on aurait espéré jouer la montée. Ce sera donc plutôt, vu les circonstances du début, une saison de transition même si avec des joueurs de la trempe de Taoufik Bahari ou Nicolas Schaffrath -que l’on voit un peu moins en raison de ses engagements au football-, nous avons certains arguments pour embêter les meilleurs.»
La prochaine rencontre est fixée au vendredi 9 février avec un déplacement à Delta Team Liège B qui pointe trois unités derrière avec deux matchs de moins. «Ce sera l’occasion d’assurer un peu nos arrières.»
NICOLAS TOUSSAINT