En une journée, la première de ce championnat francophone espoirs réservé à des sélections provinciales disputée à Couvin, Namur a déjà dépassé son total de points de l’édition précédente. On se souvient que les Namurois avaient bouclé la compétition 2022/2023 à la dernière place, nantis d’un bien pâle 4 sur 24. Cette fois, après quatre matchs, ils possèdent déjà cinq unités, ce qui a forcément fait plaisir à son coach qui avait songé sérieusement à passer le témoin en fin de saison passée. «Je me suis laissé convaincre par les joueurs qui, cette fois, se sont vraiment investis dans la préparation», déclare Quentin Sauvage. «Quasi tous les joueurs repris ont participé à nos trois entraînements. Cela s’est répercuté sur la qualité de nos prestations. On a certes péché pas mal à la finition, mais quel état d’esprit affiché ! Le nul arraché contre Liège lors du premier match, plus que mérité, à la dernière seconde en est un preuve. On a ensuite pris la mesure logiquement du Hainaut même si on s’est fait un peu peur. Puis, nous avons livré notre match référence contre le champion en titre du Luxembourg. Rapidement menés, nous avons joué en bloc pour égaliser et émerger en nous étant procurés un paquet d’occasions. On a ensuite craqué dans le dernier match face au Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale (0-4,… 4-4, 6-10) sans les frères Hanneuse qui nous ont quittés après la troisième rencontre.»
REEDITER LA PERFORMANCE DE 2006?
Mais ce 5 sur 8 qui place les Namurois dans le sillage des coleaders du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale et du Luxembourg est de bon augure pour la suite du programme et la 2e journée qui se jouera le 24 février à Strépy-Bracquegnies. «Même si notre capitaine, Virgil Dubois, a parfaitement rempli son rôle comme d’habitude, c’est notre collectif qui nous a permis de faire encore mieux que les quatre unités que j’envisageais. Comme le coach luxembourgeois l’avait remarqué, cette fois, cela a joué aussi autour de Virgil.»
Namur peut-il rêver de décrocher le titre qu’il n’a encore remporté qu’à une reprise en 2006? «On doit au moins terminer sur le podium mais pourquoi ne pas être la bonne surprise comme l’a été le Luxembourg en avril dernier?»
NICOLAS TOUSSAINT