Blue Star Anhée a fêté sa première victoire en Nationale 3D de l’A.B.F.S. La victime se nomme l’ONU Seraing Club Liégeois. Pour son coach, l’issue (6-1) n’est pas très surprenante. «A partir du moment où des joueurs ne sont pas capables d’arriver à l’heure fixée au point de rendez-vous pour prendre la route, cela part déjà mal», déplore Brahim Guezzou. «Six éléments se sont finalement présentés. Vu le retard perdu pour attendre tout le monde, nous sommes arrivée à Anhée juste pour le coup d’envoi. L’arbitre, M. Lacanne et les adversaires ont été sympas de nous accorder un petit rabiot. Nous avons juste eu le temps de nous changer, de tirer une fois au goal et du coup, je n’ai même pas eu l’occasion de donner mes directives.»Dans la petite salle mosane, les Liégeois ne sont jamais parvenus à trouver leurs marques. «On revient à 2-1 en début de seconde période. On prend alors le monopole, mais cela ne rentre pas. Le gardien en face (NDLR: Julien Galand) arrête tout et on prend même un troisième but. On joue alors gardien-volant, sans succès. On a récolté que ce qu’on a semé. Et il ne faut pas non plus ôter le mérite à l’adversaire, qui a parfaitement joué le coup.»
Ce revers fait tache, puisque l’équipe restait sur un bilan de 8 sur 10 avant ce match. «Le souci, c’est qu’avant ce match à Anhée, nous n’avions plus joué depuis quasi un mois. Cela casse inévitablement le rythme. Toutefois, c’est la mentalité de certains que je déplore surtout. On oublie les confirmations de présence. Nous avons pourtant une page commune sur les réseaux sociaux. Visiblement pour certains, elle ne sert à rien. Nous avons aussi la chance de bénéficier d’une séance d’entraînement en semaine. Pourtant, il y a bien la moitié du noyau que je ne vois jamais. On ne peut, dans ces conditions, nourrir de grosse ambition.»
UN MOTEUR MANQUE
Difficile, dès lors pour notre interlocuteur de savoir vers quelle fin de saison se dirige son équipe. «Certains sont certains d’avoir leur place et je n’ai donc pas de moyen de pression. Et puis, il y a aussi les blessés, comme Ismaël Boushaba, touché aux ligaments de la cheville. C’est l’un de mes deux moteurs avec notre capitaine, Anthony Piccoli. Lorsque l’un de ceux-ci manque, cela s’en ressent au niveau de l’équilibre.»
Une réaction est attendue du côté de l’ONU Seraing, qui depuis 2018 peu bénéficier des services d’un nouveau gardien, Pierrick Paulus. «Il a joué par le passé pour le compte de Marseille Liège. On va enchaîner ce 23 février par la venue du Cosmos Stavelot, que nous avions battu à l’aller. Il faut reprendre notre marche en avant. Vu notre potentiel, nous devons au minimum terminer dans le top 5.»
NICOLAS TOUSSAINT