«Le plus grand plaisir dans la vie est de réaliser ce que les autres vous pensent incapable de réaliser.» Voilà cette citation du journaliste britannique su 19e siècle, Walter Bagehot que l’on peut lire sur la page d’accueil facebook du club de l’Inter Namêche (N3B-A.B.F.S.), géré par le vice-président, Grégory Rasquin (photo). «Elle résume un peu la situation de notre équipe», explique Grégory Rasquiin, qui a coaché par le passé la formation andennaise. «Nous sommes dans la dernière ligne droite concernant la lutte pour notre maintien. C’est une citation qui est valable en sport comme dans la vie privée ou professionnelle. J’espère que les joueurs la mémoriseront pour nos prochaines échéances.»Il est vrai que les «Intéristes» se trouvent en position inconfortable, avec une place de descendant qu’ils partagent en avant-dernière position avec MS Marchienne. «Notre championnat est en dessous des espérances. Nous avons enchaîné les contre-performances, mais aussi les difficultés internes. Cela a commencé par l’arrêt de notre capitaine, Soulaiman Taouilli. Cela en raison officiellement de son emploi du temps professionnellement chargé. Mais c’était plus de la démotivation qu’autre chose. Je peux le comprendre lorsque l’on est souvent battu. Toutefois, lorsque l’on s’engage, on le fait à fond. D’autres ont alors suivi le mouvement, comme Mohamed Ganam. On pensait le revoir. Nous n’avons plus de nouvelles.»
LE MAINTIEN POUR LES 35 ANS
Petit à petit, le noyau s’est effrité et le club a fait le nécessaire pour regonfler l’effectif. «Via des connaissances des joueurs ou via des annonces sur les réseaux sociaux, des jeunes sont arrivés pour épauler les plus fidèles, comme Benjamin Léonet, notre gardien Kevin Vanuytrecht,… Ce ne sont peut-être pas les plus forts de la discipline, mais jusqu’à présent, on n’a rien à leur reprocher. Ils s’arrachent et cela fait plaisir à voir. Après six revers de rang, nous avions été ainsi nous imposer au Purple Auvelais. Lors du dernier match, on a été battu logiquement par le leader de Chamilk P. Bruxelles sur un score de 2-6. Ce qui n’est quand même pas honteux.»
C’est la raison pour laquelle notre interlocuteur croit au maintien. «En cette année 2018, on fête les 35 ans d’existence du club. Rempiler pour une nouvelle saison en Nationale serait un très beau cadeau. Car si nous basculions, nous relever en P1 namuroise serait très compliqué. Les joueurs ont toujours leur sort en main. Le coach, Jean Vanuytrecht reste motivé. Notre prochain match, contre GDF Manage qui se situe dans le ventre mou est à notre portée. A nous de montrer nos progrès.»
NICOLAS TOUSSAINT