Action 22 Tenneville avait idéalement réagi en Nationale 3D de l’A.B.F.S. après avoir concédé cinq revers de rang en l’emportant le 15 décembre contre Cosmos Stavelot et le 12 janvier contre Borussia Loyers. La spirale s’est toutefois de nouveau inversée. Les Luxembourgeois déjà défaits contre Soca Tavigny se sont encore inclinés vendredi dernier au Cosmos Stavelot (3-2), alors qu’ils ont mené 0-1 et 1-2. «Si l’on s’en réfère au nombre d’occasions des deux équipes, la victoire des Liégeois n’est pas volée», reconnaît sportivement le gardien de Tenneville, Florent Poos (photo). «Nous sommes restés dans le match car tour à tour une cuisse, un genou et aussi quelques-uns de mes arrêts ont empêché nos adversaires de s’envoler. En face, mon collègue, Amaury Prince n’a quasi pas eu de gros ballons à négocier.»Et pourtant, Tenneville où Steve Lalloyer avait été promu capitaine chez son ancienne équipe est passé tout prêt du partage. «On connaît bien l’arbitre, M. Fumal, que nous trouvons souvent excellent mais cette fois, il s’est laissé berner par un joueur adverse. C’était 2-2 et il restait une minute. Notre jeune attaquant, Arthur Hubert s’est retrouvé en duel. Au lieu d’obtenir la faute, c’est lui que l’homme en noir a jugé fautif. Le pire, c’est que cela a engendré un penalty aux neuf mètres (NDLR: transformé par Poulet) qui a permis à Stavelot de rafler la mise. C’est assez frustrant.»
Qu’importe finalement, puisqu’on sait depuis septembre 2017 qu’il n’y aura aucun descendant au terme de la saison. Cela en raison du forfait général enregistré par Relais Lambermont/Olne, qui fait office d’unique relégué dans cette série à treize, devenue à douze. «Il faut avouer que cela a depuis pas mal faussé le championnat. Pour plusieurs équipes, la saison se résume presque à des matchs amicaux. On ne va pas se plaindre, vu que nous sommes avant-derniers, mais c’est quand même dommage.»
En attendant, le championnat semble se traîner déjà un peu en longueur pour les Tennevillois. «On éprouve toujours autant de mal à avoir des joueurs pour effectuer les déplacements. A Stavelot, on avait avec nous trois gamins de 16 ou 17 ans. Même trois quart d’heure de route, cela rebute certains. Nous sommes souvent les mêmes: Lalloyer, Dufrasne et moi-même. Retourner en P1? Ce serait peut-être pire. Certains déplacements comme à Musson, Arlon, Messancy,… sont plus longs que certains trajets en D3.»
QUI POUR ALLER A LIBRAMONT?
Notre interlocuteur espère ne pas terminer le championnat en roue libre. «On a quand même la chance d’évoluer à un niveau honorable. Alors, autant tenter de se distinguer.» Mais visiblement, même un déplacement de trente bornes à effectuer en vingt minutes ce vendredi 9 février en match d’alignement au Boca Juniors Libramont n’attire pas. «Nous ne sommes encore que quatre à être certains de venir. Notre ancien capitaine, Pierre-Antoine François qui a signé au football à Bertrix n’a su nous dépanner que deux fois au maximum, alors que Patrick Collin qui s’est légèrement blessé en match amical au foot avec Marloie devrait faire l’impasse.»
NICOLAS TOUSSAINT