Depuis la mi-septembre 2017, Moustapha Benali (photo) n’avait plus défendu la cage de L.A.R.T. Bruxelles en Nationale 1 de l’A.B.F.S. Il a effectué son retour à l’occasion de la visite de Fact Futsal Limal. Il n’était pas titulaire. Toutefois, au retour des vestiaires, après la pause, c’est lui qui a pris le relais d’Ibrahim Keita. «Hassan Bounou était blessé et le coach, Abdelilah Besri a donc accordé sa confiance à Ibrahim Keita», explique Moustapha Benali. «Il est vrai qu’en première période, l’équipe semblait un peu endormie, comme en attestait ce score de 1-5. Le coach m’a demandé de me préparer pour défendre le but. J’avoue avoir été un peu surpris.»Visiblement, notre interlocuteur avait soif de football en salle. En faisant partager sa rage de vaincre au groupe, il a contribué au retour dans le match des siens. «Après cinq moins sans jouer, forcément la motivation ne manquait pas. Nous sommes ainsi revenus à 3-5 et encore 4-6. Le temps pressait malgré tout et le coach a logiquement décidé de placer un gardien-volant en fin de partie. On a bien failli recoller, en ne nous inclinant que 6-7.»
CONTINUER DE BOSSER
Comme ses équipiers, Moustapha Benali était forcément déçu de cette issue, mais aussi ravi d’avoir refoulé le parquet. «Depuis d’Abdelilah Besri a repris l’équipe, je m’entraîne avec le groupe. Je ne me suis jamais laissé aller. Je sais malgré tout que le coach a sa hiérarchie et que je devrai continuer de bosser pour de nouveau bénéficier de minutes de jeu jusqu’au terme de la saison. Moi-même coach notamment au sein du staff de la sélection des espoirs du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale, je sais comme un entraîneur pense. C’est à moi de saisir les opportunités qui se présenteront à moi.»
En attendant, L.A.R.T. s’est vu dépasser par Basic-Fit Bruxelles au classement et se retrouve septième, à désormais six unités des portes des playoffs. «On continuera à se battre jusqu’au bout pour ne rien avoir à regretter au terme du championnat.»
NICOLAS TOUSSAINT