La Coupe de Belgique féminine rassemble cette saison onze formations, dont le Sporting Jette. Les Bruxelloises sont toutefois déjà sorties de la compétition. Elles avaient pourtant remporté leur match aller du tour préliminaire contre Swaf Ladies Beernem (4-2), habitué de cette épreuve nationale. Les Flandriennes ont totalement renversé la vapeur lors de la rencontre retour: 12-4. «Nous avions remporté la première manche contre des adversaires, qui ne s’étaient présentées qu’à cinq», explique la joueuse jettoise Anaïs Renier (photo), âgée de 24 ans et active en prairie en P1 au RWD Molenbeek Girls. «Malgré le succès, nous avions raté le coche en galvaudant bon nombre d’occasions qui nous aurait permis d’enchaîner avec une avance plus confortable. Cela a été une autre histoire à la salle d’Oedelem. En arrivant, j’ai reconnu Nicky Van Den Abbeele, joueuse au football à l’AFC Ajax aux Pays-Bas, que j’avais côtoyée en équipe nationale. Il y avait aussi des filles de l’équipe du FC Bruges. Bref, l’équipe était copieusement renforcée. On savait dès lors que préserver notre acquis allait être compliqué, voire même impossible.»
Menées rapidement 2-0, les Jettoises ont toutefois fait illusion. «Nous sommes parvenues à égaliser (2-2). Nous avons tenu ce score dix minutes. Nous avons ensuite lâché prise. Physiquement, la différente a fini par se faire. Beernem en a ainsi profité pour creuser définitivement l’écart.»
Malgré cette élimination, la déception a vite été oubliée. «Cette Coupe de Belgique a été l’occasion de se confronter à l’une des meilleures équipes du pays. Le championnat reste pour nous le plus important.»
LE TITRE
Actuellement, l’équipe pointe à la deuxième place de la série 1 du championnat dames du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. «Aux points perdus, nous ne sommes qu’à une longueurs du leader de Red Boys & Girls Bruxelles. En dix matchs, nous n’avons concédé qu’un nul et un revers. L’objectif est de terminer en tête pour tenter de remporter le titre comme lors de notre première saison en 2015-2016. On disputerait ainsi le championnat francophone (NDLR: 2e en 2016, derrière l’Olympic Lincent) et qui sait, si tout se passe bien la finale nationale. On sait toutefois que cela ne sera pas simple. Dans l’autre série de notre championnat, il y a l’armada de Volvo La Calamine. On n’oublie pas non plus la coupe provinciale.» Mais le but est aussi de prendre du plaisir. «Le football en salle permet de rassembler plusieurs copines qui évoluent dans des clubs de football différents. On tente de progresser sous la direction de notre coach, Jacques Schils.»
NICOLAS TOUSSAINT