C’est sous le matricule du MFC Le Beyne comptant déjà… six équipes seniors que les joueurs de Frater Futsal Liège, nouveau venu dans le championnat de P4B de la province de Liège, auraient dû évoluer. «Je jouais encore au MFC Le Beyne la saison passée», explique le président Musa Miah. «Avec des amis d’enfance, nous avions toujours rêvé de s’amuser ensemble. J’ai alors proposé au C.Q. du MFC Le Beyne de constituer ma propre équipe. Cela était tout proche de se concrétiser quand nous avons appris que nous n’aurions peut-être pas une heure de libre pour jouer le vendredi. Il a fallu à un moment trancher. J’ai alors pris l’initiative de demander notre propre matricule à la Ligue. Nous avons super bien été aiguillés par cette dernière. J’ai demandé à une université de Genk d’élaborer notre Logo. Celui-ci représente le Tigre du Bengale. Je proviens du Bangladesh. Nous avons aussi opté pour Frater car nous sommes avant tout des frères de sang et nous avons ajouté en anglais «qui ose gagne», car nous voulons vraiment aller loin.»
La première rencontre s’est terminée par un revers (5-1) à l’AJS Ougrée B. «Certains rentraient après plusieurs semaines de vacances et nous n’étions que cinq face à huit adversaires. On a pris une claque et l’on a mis ensuite les choses au point pour mettre l’accent sur la rigueur. Visiblement, le message est passé. Nous avons enchaîné par un 7 sur 8. On va affronter ce vendredi en coupe provinciale le MF Theux qui n’a pas encore connu la défaite en P3D. Ce sera un super test pour savoir où nous en sommes. A côté de cela, nous projetons d’organiser des tournois dans le but de venir en aide à des pays défavorisés comme la Somalie ou des pays qui ont besoin d’aide comme au Maroc suite aux récents tremblements de terre. En parallèle, on vise sportivement pour notre club la 1er ou 2e place afin de directement rejoindre la P3.»
OBTENIR UNE CAMERA
Et forcément, la recherche de sponsors passe par là. «Nous avons reçu beaucoup de propositions mais nous cherchons avant tout une marque qui valorise le sport et qui soit un minimum connue. Nous avons eu des refus de concessionnaires de voitures du fait qu’on se lançait. L’objectif c’est donc de gravir les échelons pour nous démarquer et obtenir de l’aide pour financer du matériel comme une caméra professionnelle et d’autres équipements. Pour cela, nous sommes très présents sur les réseaux sociaux.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo: Clément Baggetto & Gary Louis)