Les quatre promus 2016/2017 de P1 de la province du Hainaut peinent depuis l’entame de la saison. MS Marchienne ferme la marche en Nationale 3B de l’A.B.F.S., toujours à la recherche d’un premier succès. RCS Piéton est 10e en N3C, alors que Hellas Thulin et Blampain’s Team Braine occupent les deux derniers sièges de cette même série. «Est-ce dû au niveau élevé de la D3 ou bien à la faiblesse de celui de notre championnat de P1? Difficile de savoir», s’interroge le C.Q. et toujours gardien à 48 ans de Blampain’s Team Braine, Edgard Blampain. «On ne peut pas dire non plus que malgré ce 4 sur 16, nous soyons ridicules. Ce qui nous a surtout fait mal jusqu’à présent, ce sont ces moments de flottement en cours de match. Il faut que nous soyons sous pression ou largués de trois ou quatre buts pour enfin commencer à donner la pleine mesure de nos moyens.»
Dernièrement, le coach, Cédric Clerbois avait tapé du poing sur la table. «Et malgré notre dernière défaite contre Chievo La Louvière (2-8), cela s’est vu. Nous étions toujours dans le coup au repos: 2-3. Malheureusement, le score est passé à 2-5 à dix minutes de la fin. On a alors joué avec un gardien volant, mais Kevin Flament qui sait se débrouiller dans ce rôle particulier n’a pu remonter sur le terrain, victime d’un coup direct au genou. C’était alors quitte ou double et les «Loups» ont bien joué le coup. La combativité était pourtant-là. Il faut aussi reconnaître que Chievo possède une belle équipe. Cela presse fort et haut. On espère, de notre côté un déclic.»
HUIT MATCHS SANS SUCCES
Le prochain match non pas fixé ce 10 novembre, mais bien le vendredi suivant sera très important. Les Brainois accueilleront MSG Ernage qui possède le même nombre de points, avec toutefois une rencontre de moins. «Depuis notre unique succès remporté lors de la première journée, nous n’avons plus décroché que deux nuls face à Futsal Molenbeek et RCS Piéton. Coupe de Belgique comprise avec le revers 12-3 à Bruxelles Nord, cela fait ainsi huit matchs disputés sans succès. Cette joute contre les Namurois est donc une chance de lever à nouveau les bras au ciel. Il ne faut pas dramatiser non plus. Nous avons la chance d’être dans une série à treize équipes, dans laquelle seul le dernier basculera en P1. Je pense que nous avons suffisamment de qualités pour ne pas être celui-là.»
NICOLAS TOUSSAINT