Dans les règles de jeu, une grosse nouveauté est à retenir cette saison, uniquement valable dans les différents championnats nationaux de l’A.B.F.S. Elle concerne la carte jaune. Auparavant, le joueur qui se la voyait brandir était renvoyé par l’arbitre au vestiaire. Ce ne sera plus le cas cet exercice. Voici ce que prévoit désormais le règlement: «Un joueur qui, en compétition nationale, reçoit deux cartes jaunes lors d’un même match (= rouge), est suspendu d’office pour la deuxième journée de compétition prévue au calendrier du club auquel il appartient. Si cette rencontre doit être déplacée, pour quelque raison que ce soit, le joueur reste suspendu pour cette rencontre, à la nouvelle date fixée.»Autrement dit, deux cartes jaunes reçues au cours d’un même match engendrent la sortie du terrain. «C’est une demande d’une majorité de clubs lors d’une réunion avec le Comité Exécutif National», explique Jean Scheers, vice-président de la Commission Centrale d’Arbitrage à l’A.B.F.S. (C.C.A.) et président de la Commission Centrale d’Arbitrage Ligue (C.C.A.L.). «Cette nouvelle règle était déjà d’application lors de la Supercoupe 2017 entre Selaklean Thulin et FT Bornem/Puurs.
Les clubs s’estimaient parfois lésés en voyant l’un de leur joueur quitter trop rapidement le jeu. Désormais, le joueur qui recevra un premier bristol jaune pourra rester sur le terrain. Cette carte pourrait être comparée à ce qui était, jusqu’ici, l’avertissement verbal. La seconde jaune reçue sera synonyme de renvoi au vestiaire. Le joueur ne pourra pas être remplacé par un autre joueur de son équipe.»
TROIS JAUNES = TOUJOURS SUSPENSION
La question qui se pose est celle-ci: cette règle ne risque-t-elle pas de durcir davantage le jeu? «Poser la question, c’est un peu y répondre. Attention, cela n’enlève en rien à l’arbitre la possibilité d’adresser directement la carte rouge, si cela est nécessaire.»
Cette règle ne sera pas d’application dans les championnats provinciaux de la L.F.F.S., où la première carte jaune sortie sera toujours synonyme d’expulsion.
NICOLAS TOUSSAINT