Cela fait plusieurs saisons que le Celtic Juprelle fondé en 2009 milite en P2 de la province de Liège. Ses joueurs sont même passés, en 2022-2023, tout proches d’une premier montée historique en P1. «Nous avons fini seconds en série C à deux points seulement des champions de SPB Express Seraing qui militent désormais parmi l’élite», explique le correspondant qualifié et joueur Joris Melon. «Nous étions loin d’être déçus car pour nous, c’était une nouvelle progression au classement. La P1, de toute manière, elle ne nous intéresse guère. Nous préférons jouer le haut du tableau dans l’antichambre plutôt que le vendre mou ou le maintien à l’échelon du dessus. Et puis, il y aurait la contrainte de devoir évoluer uniquement le vendredi qui ne nous arrangerait pas (ndlr: le Celtic évolue à domicile le mercredi au complexe sportif local).»
L’équipe semble toutefois repartie sur les mêmes bases. «On a juste accueilli un nouvel élément en la personne d’Igor Fissette. Il joue au foobtall sur le synthétique qui côtoie nos infrastructures et plusieurs proviennent d’ailleurs de là. Après quatre rencontres, nous comptons le maximum de points pour être leader aux point perdus. On a eu un match plus compliqué lors de notre succès 4-2 contre Break Time Liège. Un match dans lequel nous n’aurions peut-être pas émergé la saison dernière. L’expérience et l’application ont ici payé.»
LE PAPA «COACHE» SES FILS
A ce rythme, les Juprellois seront encore forcément concernés par le titre. «N’allons pas trop vite. Il reste pas mal d’équipes à jouer. L’une de nos forces, c’est que quels que soient les changement opérés, le «cinq» sur le terrain est toujours du même niveau. C’est le papa, lui-même joueur, de deux de nos éléments qui occupe la place de coach: André Libert. Le mélange expérience-jeunesse fonctionne bien.»
Le prochain match, pour la passe de cinq, c’est ce vendredi 20 octobre. «On se rend au FCA Liège qui n’a certes gagné qu’une fois en six matchs, mais qui a forcé des nuls notamment contre l’actuel leader de Fantasy Oreye. Méfiance donc…»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo: Joris Melon)