Pour son retour à l’échelon national (le club avait déjà atteint la D2 par le passé sous la dénomination de Marseille Liège), l’OM de Liège, qui évoluait encore en P2 en 2015/2016, a vécu une saison saison particulièrement mouvementée en 3D à l’ABFS. Les «Marseillais» ont du patienter les dernières journées pour reconduire leur bail et mettre ainsi UFA Hotton à distance. Alain Kruyen, le C.Q. nous rappelle le parcours du combattant de ses troupes. «Il faut bien avouer qu’il y a eu plus de hauts que de bas. Déjà fin novembre, nous avons eu la terrible nouvelle d’apprendre le grave accident de la route à Herstal survenu à notre jeune élément, Samy Qoli. Ses jours étant à ce moment en danger, son papa, qui est aussi le président du club, a logiquement pris du recul vu la situation. Nous avons ensuite perdu Dominique Samson, notre capitaine qui en raison d’une pubalgie a été écarté durant trois mois. D’autres ont quitté le navire. Si bien que fin décembre, nous avons terminé le premier tour avec six joueurs. Le coach, Mimoum El Saji a tenté de reconstruire avec des connaissances. Malheureusement, certaines n’avaient pas le niveau. Sans solution, il est finalement parti. Ce qui nous a permis de retrouver Moustafa Toukouki, qui avait été écarté. Avec ce dernier, nos rescapés ont retrouvé un minimum de combativité. Nous avons progressivement intégré quelques jeunes, dont Dylan Renard et Mathieu Ponte, qui sont devenus récemment champions de Belgique en scolaires. C’est ainsi que nous avons signé un 6 sur 8, un bilan qui nous a ainsi permis de voir le bout du tunnel.»
TOUKOUKI AU COACHING
C’est donc avec soulagement que notre interlocuteur a accueilli cette fin de championnat éprouvante. «J’ai à peine eu le temps de souffler, qu’il faut déjà penser à préparer la future campagne. En conservant les quelques cadres, il faudra forcément regonfler le noyau. Il n’y a, pour l’instant rien de concret. Nous allons procéder à des tests, comme lors de cette semaine. La seule chose qui est sûre, c’est que Mustapha Toukouki sera l’unique coach de l’équipe. A 38 ans, on comptera malgré tout encore sur lui dans le jeu. Vu le beau parcours de nos scolaires, on poursuivra leur apprentissage en leur laissant progressivement du temps de jeu. Difficile de se définir un objectif. Après un dernier championnat stressant, on se montrera prudent. On se dit que l’on ne pourra de toute façon pas faire plus mal. Si nous pouvions accrocher la première colonne, on sera déjà satisfait.» (rires)
Nicolas TOUSSAINT