On retient son souffle du côté de Volvo La Calamine. Les Germanophones sont à deux doigts de réaliser la saison de rêve. Elles ont, jusqu’ici, décroché tous les titres possibles: champion de la Province de Liège, champion francophone, champion national et vainqueur de la coupe provinciale. Reste ce samedi 3 juin à soulever, à Vilvorde (19h), la Coupe de Belgique pour réaliser un quintuplé historique. Oui, mais voilà, à quelques heures de cet ultime rendez-vous, les Calaminoises ne savent toujours pas si elles devront fouler le terrain. «Nous devions déjà affronter samedi dernier à Vilvorde Schollekes Louvain en finale nationale du championnat, mais les Flandriennes ont déclaré forfait», explique la capitaine de Volvo La Calamine, Caroline Welter (photo). «Visiblement, nos adversaires étaient confrontées à des soucis d’infirmerie. Elles n’étaient pas assez nombreuses pour nous défier. On se demande donc si, en l’espace d’une semaine, elles auront pu récupérer des forces vives. Ce jeudi, nous n’avions toujours pas reçu de nouvelles.»
En attendant, les Germanophones ont tout renversé sur leur passage, invaincues toutes compétitions confondues. Seul Madry Charleroi est parvenu à les tenir en échec. C’était lors de la demi-finale retour de la Coupe de Belgique (4-4), alors que les Liégeoises s’étaient imposés 7-3 à l’aller. «D’autres équipes comme l’ONU Seraing Club Liégeois ou la JS Lincent nous ont aussi posé quelques difficultés en championnat provincial. Pour le reste, c’est vrai qu’il n’y a jamais eu photo. Plusieurs formations ont d’ailleurs préféré déclarer forfait plutôt que devenir dans notre salle. Nos rivales de l’Olympic Lincent ont aussi vite lâché prise. C’est dommage. Nous avons remporté deux fois cette Coupe de Belgique en 2012 et 2015. La saison passée, nous avions été privés de compétition, sanctionnées car nous n’avions pu participer à la Supercoupe. Ce trophée serait une belle revanche.»
«RAMENER LA COUPE A MA SOEUR»
Notre interlocutrice espère quand même monter sur le terrain de la salle de l’Eurovolleycenter de Vilvorde. «C’est quand même mieux de triompher sur le parquet. Mais même si les Flandriennes ne venaient pas, on ne se priverait pas de faire la fête. Ma sœur, Audrey, également joueuse de l’équipe, en convalescence suite à une opération du ménisque, fête ce jour-là ses 30 ans. Arriver à la soirée avec le trophée serait un beau cadeau à lui faire.»
Nicolas TOUSSAINT