DBM «Popeye» Fléron a eu des sueurs froides jusqu’au terme de la saison en Nationale 3B à l’ABFS. Vaincus lors de leur dernière rencontre au Mini Excel Wavre/Limal (7-4), les Liégeois ne doivent leur maintien qu’à la victoire logique d’Engie CHU Liège face à Arena Wavre, qui bascule du coup en D3 pour une unité de moins que les Fléronnais. «Notre second tour a été calamiteux», reconnaît le coach de Fléron, Fanis Kounavis photo). «Aux deux tiers du championnat, les joueurs ont cru que c’était dans la poche. Il y a eu clairement un relâchement à tous les niveaux. Finalement, ce maintien, on l’a peut-être assuré lors de notre partage le 21 avril à Engie CHU Liège qui, de son côté, a certainement perdu le titre ce soir-là. Pour une des rares fois, j’avais un banc digne de ce nom. Nous avons livré un match plein, prouvant que nous n’étions pas à notre place. Le pire c’est que ce match référence a été suivi par deux dernières rencontres cruciales lors desquelles nous nous sommes retrouvés à seulement cinq éléments. Franchement, on peut parler de délivrance. Je me vois encore après le match au Celtic Visé où, menant 3-6, nous avions concédé l’égalisation sur le fil. Finalement, c’est un point également qui a eu toute son importance.»
L’ex-coach de l’Escale Oreye et du Pharos Saint-Nicolas ne s’attendait pas à une saison aussi stressante. «Je pensais en débarquant avoir un groupe à ma disposition avec l’une ou l’autre recrue. Ce n’était pas vraiment le cas. Nous sommes quand même parvenus à décrocher onze unités au premier tour. Les joueurs ont pris la seconde partie de saison à la légère. Ils n’étaient plus vraiment à mon écoute. La mentalité n’était plus adéquate. On s’en sort donc bien…»
QUELS AVENIRS?
L’avenir de notre interlocuteur demeure indécis, tout comme celui du club de Fléron. «Je devrais, en principe bientôt avoir une entrevue avec Alain Bartel, le C.Q. Va-t-il poursuivre l’aventure? Il envisageait de remettre son matricule. On sait déjà que Yunus Polat s’en va pour rejoindre New Team Herstal, qui compte confectionner une grosse équipe en N3D. Pour ma part, j’attends d’en savoir plus, malgré d’autres propositions. Si finalement Fléron poursuivait et que je restais, il faudrait alors opérer un recrutement. Car plus question comme lors de ce championnat de se retrouver une seule fois à huit, la plupart du temps à six ou sept éléments et même seulement cinq lors de matchs cruciaux.»
Nicolas TOUSSAINT