Les joueurs du club de Nippon Fustal Bruxelles, nouveau venu dans le championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», ont décidé de franchir un cap en ne se contentant plus de disputer des matchs amicaux entre proches pour enfin se jauger au sein d’un championnat reconnu. «On avait pour habitude depuis des années de jouer entre nous que ce soit entre potes ou amis de la famille», explique le correspondant qualifié Abdel-Karim Akodad. «Nous prenions certes du plaisir mais cela manquait parfois un peu d’enjeu. D’où ce choix de nous lancer en compétition officielle. Notre dénomination de Nippon provient du fait que nous pratiquions pour beaucoup également le karaté, discipline japonaise. La référence au Japon évoque la culture japonaise du respect des traditions, de l’effort constant et du dévouement envers un objectif. On a choisi la salle de Dilbeek pour évoluer à domicile. Nippon Futsal repose sur une base solide: une excellente compréhension mutuelle et une cohésion d’équipe remarquable.»
C’est ce vendredi 8 septembre que l’équipe a entamé son championnat. Avec Karim Abdelouareth comme gardien, Nourdine Moussaoui, Younès Karraz, Hammit Shaib, Jawadd Akodad, Yassine Karraz et notre interlocuteur, nos amis ont remporté leurs deux premiers points en prenant le dessus sur le FC Olympicus Bruxelles sur le score de 7-9. «Notre noyau n’est pas des plus fournis et d’ailleurs nous continuons à recruter. Nos adversaires avaient deux remplaçants en plus que nous. Si bien que nous avons dominé la première partie de match pour mener jusqu’à 1-6, avant de connaître une faiblesse sur le plan physique. Olympicus s’est ainsi rapproché. Nous avons néanmoins réussi à conserver un break d’écart nous permettant de célébrer ce premier succès. Au-delà de cette victoire, on retiendra le fait d’être tombé sur un arbitre très conciliant vu notre découverte de la feuille de match électronique mais aussi sur des adversaires très fair-play.»
LA P4 VISEE
Abdel-Kamir Akoadad espère que ce succès en appellera beaucoup d’autres. «J’ai personnellement déjà connu la P3 avec le club d’Evolution Jette. Nous avons les atouts pour rejoindre un jour cet étage. Le souci c’est qu’en P5, on peut retrouver des équipes ayant vraiment ce niveau de débutant mais aussi des joueurs obligés de commencer à cet échelon valant beaucoup plus. On verra donc au fil des matchs, même si on espère quand même rejoindre sans tarder la P4.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo: Abdel-Karim Akodad)