Orazio Valenti (photo ci-contre) ne fait plus partie du noyau du Selaklean Thulin (D1 nationale à l’ABFS). Il n’a d’ailleurs pas participé aux deux dernières victoires des leaders de la compétition contre HCTE La Hestre et SNOB AS Schaerbeek. «Il y a d’abord eu quelques petits soucis avec notre président-coach après la match au Basic-Fit Anneessens 25 Bruxelles», explique Orazio Valenti, arrivé à Thulin en janvier 2014, qui a rapidement intégré ensuite la sélection nationale. «Lors du match suivant contre HCTE Cosmos La Hestre, je n’ai même plus été repris. Dès lors, nous avons décidé de nous séparer.»Notre interlocuteur nous en dit un peu plus sur les divergences de vue avec ses ex-dirigeants. «Il y avait déjà un ras le bol qui s’était instauré depuis un moment déjà. On connaît l’implication de notre coach dans le club. Lorsque cela ne se passait pas assez à sa mode, il était sur le dos des mêmes joueurs, dont je faisais surtout partie. Cela commençait à devenir pesant. Et puis, il y a aussi des propos de sa part qui m’ont fait mal. Il dit que je suis à la recherche d’autres clubs. C’est entièrement faux.»
On sait toutefois que depuis octobre, Orazio Valenti s’est également lié au club de l’Union Belge de Futsal Team Charleroi (N1). «Oui, mais c’était de commun accord avec le président. M’affilier chez les «Carolos» avec notamment Bruno Barbosa me permettait de garder le rythme pendant les quelques semaines d’inactivité du Selaklean. Cela devait en rester là. Mon objectif était bel et bien de décrocher un nouveau titre avec Thulin. Malheureusement, si ce devait être le cas, cela sera sans moi.»
AVEC FUTSAL TEAM CHARLEROI?
Visiblement, la décision est irrévocable. «Je sais que le coach souhaite que je fasse mon mea culpa pour éventuellement réintégrer le noyau. Ce qui n’est pas à l’ordre du jour.»
Orazio Valenti va-t-il donc terminer la saison avec Futsal Team Charleroi? «Je n’en sais encore rien. Tout cela est encore trop chaud. Par contre, je poursuivrai la saison de football en D3 amateurs avec les Francs Borains. Pour la salle, on verra…»
Nicolas TOUSSAINT