Le parcours est linéaire depuis la fondation avec des montées successives de la P5 à la P2 du championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» pour le club d’Anderlecht SM dont on devra désormais s’habituer à la dénomination modifiée d’Anderlecht Milan. «A la base du club, au retrouve notamment le grand-père de mon épouse, Antonio Buscema aujourd’hui âgé de 78 ans qui gère aussi un école de foot pour jeunes à Anderlecht», raconte le correspondant qualifié Dimitri Caes. «On s’est entouré de frères, cousins et connaissances qui comme mon grand-père appréciaient le club de foot italien du Milan AC. D’où cette dénomination d’origine en Anderlecht SM signifiant Sport Milan. Mais forcément pour la plupart, ces deux lettres avaient aussi un côté péjoratif. Pour éviter tout quiproquo, nous avons changé le nom en Anderlecht Milan qui sera le nôtre pour le prochain exercice.»
Anderlecht Milan, ce ne sont quasi que des victoires. «On a juste loupé une fois la montée lors de la fameuse saison annulée en raison du Covid. Sinon, notre parcours n’est jalonné que de promotions. Nous n’avions été battus qu’une fois en P4 la saison dernière et nous avons encore fait mieux en P3B en étant demeurés invaincus avec seulement deux partages et un bilan remarquable de 50 sur 52. Deux nuls parce que l’on se reposait parfois un peu trop sur nos acquis.»
PAS DE COTISATION
Pas mal de joueurs se côtoient depuis des années et cela resserre les liens sur le terrain dont celui du hall des sports communal de Rebecq qui sert de cadre à domicile. «Notre cinq de base est confirmé depuis nos débuts. Nous sommes chouchoutés puisque les cotisations sont prises en charge par le club. Il faudra penser doucement à rajeunir car quand je dois notamment m’aligner à 40 ans, ce n’est plus aussi facile qu’avant (rires). En P2 la saison prochaine, on sera d’abord là pour découvrir le niveau et si la différence n’est pas trop énorme, pourquoi ne pas viser une nouvelle montée, cette fois, parmi l’élite?»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Dimitri Caes)