Le «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», recordman de titre de champion francophone espoirs avec onze sacres, a aligné sept succès lors de ses huit derniers matchs lors de cette édition 2022-2023. Et pourtant malgré ces résultats, la sélection de la Capitale n’a pu conserver son titre qui est revenu au Luxembourg et a même terminé 3e au goal-average derrière Liège. La raison? Une première journée à Wavre en novembre dernier qui s’était bouclée par un bilan de… 1 point sur 8. «Je n’avais pu concocter mon propre groupe car j’avais repris au pied levé la suite de Hassan Maghour juste avant ce premier rendez-vous où nous avions directement perdu notre capitaine Hamza Abouya, blessé», rappelle le coach Mohamed Bellil. «On avait ensuite pu constater la différence après une bonne préparation pour aller à Tenneville en réalisant le sans-faute. Malgré nos trois points de retard sur le leader luxembourgeois avant la dernière journée à Soumagne, nous y croyions. Même si nous sommes arrivés un peu à la bourre, on a directement pris la mesure de Liège pour confirmer contre le Hainaut.»
Puis, il y a eu ce match capital face au Luxembourg. «Nous n’avons plus opéré un pressing direct. Notre adversaire avait certes, avec tout le respect que je lui dois, moins de talents techniques mais sa tactique défensive de bloc bas conjuguée à de rapides contre meurtriers ont fait mal, alors qu’on n’a jamais su bien défendre. C’est dommage car avec une équipe bien préparée à l’aube de la 1re journée, l’issue aurait pu être différente. Chapeau toutefois au Luxembourg et aussi à Liège qui avait un beau groupe emmené par son capitaine Thomas Nechat.»
DEMARRER A… L’HEURE EN 2023-2024
Les Brabançons/Bruxellois reviendront l’année prochaine en ne loupant cette fois pas le départ. «Il y a de grandes chances que je rempile. C’est impossible pour moi de partir après cette frustration. Il faudra certes reconstruire sans des gars comme Bouchouari, Amghar ou encore le gardien Jaemaut, excellent à Soumagne, atteints par la limite d’âge. Mais vu le vivier dans la Capitale, je ne m’en fais vraiment pas.»
NICOLAS TOUSSAINT