A la lecture du noyau qui composait celui de la nouvelle formation de Futsal Team Forest, on se doutait que celle-ci ne ferait pas de la figuration au plus bas échelon du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Nous sommes avant tout des amis qui avons évolué à différents étages de Nationales», explique le correspondant qualifié et joueur Fabio Henrique Moreira Dias. «En lançant ce matricule à la Ligue, cela nous permettait de nous retrouver.»
Et les victoires n’ont pas cessé en P5C. «On a laissé juste filer un point lors de notre deuxième match de championnat à Vagabonds Bruxelles. Il y a encore eu notre unique défaite en coupe provinciale à la mi-octobre et ensuite, ce fut victoire sur victoire.»
Dont la dernière en date ce vendredi 14 avril à New MFC Rebecq 2 sur le score de 1-4 qui a mathématiquement offert le titre aux gars de Forest. «Nous attentions ce match avec impatience. C’était la formation qui pointait juste derrière nous. Nous voulions l’emporter pour être champions mais aussi parce que le match aller avait été très tendu avec pas mal d’agressivité. Nous avons fait 0-3. Rebecq a réduit l’écart avant que le score ne passe définitivement à 1-4. Mission accomplie, même si le gardien adverse a été sauvé plusieurs fois par son cadre. Nous avons ensuite apprécié que nos adversaires nous félicitent à l’issue de ce duel. Les frictions de l’aller ont ainsi été oubliées et on a pu partager la fête ensemble. La clé de la réussite de cette première campagne, c’est avant tout notre régularité. Il reste un petit objectif interne à atteindre: celui de demeurer invaincu jusqu’au bout. Il reste deux matchs pour y arriver.»
DEUX CLUBS EN… UN?
Voilà l’équipe assurée de rejoindre la P4. «Nous comptons évidemment poursuivre mais pour offrir à nos joueurs plus d’opposition, nous allons tenter de reprendre la gestion d’un matricule de P1 ou P2 qui souhaiterait en céder la gestion. Nous gérerions ainsi deux clubs en un avec une P1 ou P2 et notre actuelle équipe qui continuerait donc en P4. Il faudra s’organiser puisque forcément on ne pourrait, dans ce cas, se prêter des joueurs.»
NICOLAS TOUSSAINT