Il reste sept rencontres à la formation du MFC Namur UTD pour s’en sortir en P1 de la province de Namur. En effet, les Namurois sont dans une position inconfortable. Avant-derniers, ils sont même lanterne rouge aux points perdus derrière le MFC Ciney ayant trois points de moins mais aussi deux rencontres de retard. Et quand on sait que le BV Mont est actuellement en position de relégable en N3C de l’A.B.F.S., le 12e classé risque aussi de se retrouver en P2. Une position occupée par Walcourt/Strée comptant quatre points de plus que les Namurois. «Effectivement, le maintien ne tient plus qu’à un fil», reconnait Jérémy Toussaint membre du MFC Namur. «On va quand même tenter l’impossible même si en n’ayant pas notre sort en main, les chances sont assez réduites.»
C’était déjà que sur le fil que le club s’était sauvé pour deux unités de plus qu’Alemania Taviers la saison passée. «Même si nous avions déjà joué avec le feu, nous n’avons pas pour habitude de modifier un noyau finalement quasi semblable depuis presque dix ans. Comme on s’était maintenu, on pensait en faire de même lors de ce championnat. Le souci, c’est que contrairement à ce qu’il se passe dans une majorité de clubs, plus personne quasiment ne joue au football et n’entretient sa condition. Physiquement, nous ne sommes nulle part. On a connu aussi des blessés comme notre capitaine et président Nicholas Harte. Il y a bien eu cette 2e victoire de la saison et de l’espoir début février au MFC Ciney. Nous n’avons malheureusement pu enchaîner en perdant les trois matchs suivants dont le dernier 6-7 contre MFC Gourdinne deux places au-dessus de nous.»
UNE MONTEE EN D3 PROPOSEE EN 2019
Il faudra donc commencer à se résoudre à voir l’avenir en P2. «Cela fait plus de cinq saisons que nous militions parmi l’élite et en 2019, nous avions même décliné la montée en D3. Finalement et même si l’on se battra jusqu’au bout, ce serait un mal pour un bien.»
Ce vendredi 10 mars, les Namurois se rendront à JP/CJ Leuze (10e) pour peut-être cette fois le match de la toute dernière chance.
NICOLAS TOUSSAINT