Bien que promu de P1 liégeoise via le titre sous la dénomination de Global Liège, l’Atlas Liège nourrissait de grosses ambitions à l’entame de la saison, en Nationale 3D à l’ABFS. Son président et coach, Ben Aissa Afkir envisageait une nouvelle montée en D2. Le 4 sur 10 enregistré en octobre n’avait pas refroidit l’homme fort du club. Mais alors que l’on approche des trois quarts de la saison, le constat d’échec est là. L’équipe occupe le sixième rang et compte quinze unités de retard sur le leader de Cofely CHU Liège. Malgré tout, Benaissa Afkir pense que son équipe n’est pas à sa vraie place.«Le départ de Mustafa El Garrouji pour Cofely CHU Liège, où il n’a pas joué a été plus compliqué à combler que prévu», avoue Benaissa Afkir. «Nous avons alterné le chaud et le froid. Nous restons sur un bilan de 4 sur 6 avec un dernier succès dans le derby contre Vitoria Liège (4-3), mais nous avons avons disputé nos deux derniers matchs sans Rachid Charchour qui s’est occasionné plus qu’une simple entorse à la cheville. La dernière fois que je l’ai aperçu, il était muni de béquilles. Son absence s’est surtout ressentie lors de notre revers à Lecocq Dison (3-2). C’est un pion essentiel sur mon échiquier et avec lui, je suis persuadé qu’on ne repartait pas bredouille.»
Une bonne nouvelle était malgré tout arrivée pour entamer l’année 2016. «Comme Mustafa El Garrouji n’avait pas été aligné par Cofely Liège, nous avons pu le faire rentrer au bercail. Cependant, il n’a pu nous épauler qu’à deux reprises, puisqu’il évolue aussi à l’Union Belge dans le club de Los Leones Lummen en tête de la D3, où rémunéré, il donne forcément la priorité. Si nous avions pu compter autant sur Mustafa et Rachid tout au long de la saison, je reste convaincu que l’on aurait pu rivaliser avec les meilleurs.»
CONTRE QUI?
Ce qui n’est pas le cas. Ce n’est pas pour autant que notre interlocuteur va bâcler la fin de championnat. «Je demanderai à mes joueurs de débuter chaque rencontre pour la remporter. Toutefois vu la déception de ne pouvoir jouer dans la cour des grands, j’avoue que je ne jette plus autant d’attention sur notre calendrier. Je ne sais d’ailleurs quel est notre prochain adversaire. Le Cosmos Stavelot me dites-vous? On se déplacera pour la gagne.»
La priorité reste toutefois l’avenir. «Plus question de revivre en 2016-2017 un exercice comme celui en cours. Dès lors et même si je suis un peu seul, j’œuvre déjà en coulisses pour préparer le noyau du prochain exercice. Cette fois la mission sera de rejoindre la D2. Faire revenir «à temps plein» Mustafa El Garrouji chez nous serait un rêve. Cela a toutefois un prix.»
Nicolas TOUSSAINT