On ne pouvait pas rêver de meilleur dénouement en P5C du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» puisque le dernier match de la saison opposait, le 19 mai, Ruby’s Braine à Marbais Genappe avec ni plus ni moins, pour l’équipe victorieuse, que le titre de la série. «Ce duel résumait bien l’empoignade qu’il y a eu toute la saison entre les deux équipes, auxquelles il faut aussi ajouter Ajax Rebecq 2», déclare le président brainois Vincent Lebrun. «Forcément, le stress était à son comble. Aucune n’a lâché et on s’est rendu but pour but avant que nous finissions par émerger en fin de partie en l’emportant 7-4. Les joueurs ont ainsi pu pleinement profiter du spaghetti qui leur a été offert après la rencontre.»
Pour les actuels gestionnaires du club, c’est une première. «La matricule date de 1990, mais ce n’est depuis 2019 que nous avons repris la gestion du club avec le C.Q. Fabrice Lannoy. Il se dénommait auparavant Charly’s Braine et nous l’avons rebaptisé Ruby’s Braine pour faire un petit clin d’œil à la bière que nous apprécions. Il n’y avait, à la base, que des vétérans. Puis l’un de ceux-ci nous a présenté des connaissances plus jeunes et nous avons ainsi pu lancer une équipe seniors en P5. En raison de la pandémie, elle n’a pratiquement pas pu s’exprimer en n’ayant disputé que trois rencontres avant que l’annonce de l’annulation du championnat ne soit déclarée.»
UN NOUVEAU GARDIEN
C’est donc une première campagne entière que la formation brainoise a terminé de la meilleure des manières. «Avec 42 points sur 48 possibles et seulement trois revers concédés dont un sur un score de forfait, c’était difficile de faire beaucoup mieux. L’osmose a été parfaite. Il a fallu s’arracher lors de certains matchs, mais notre organisation a souvent fait la différence.»
Ruby’s Braine tentera de profiter de l’euphorie pour assumer sa promotion en P4. «La priorité était de trouver un gardien car c’est souvent celui des vétérans qui a dû jouer. Je pense que nous l’avons déniché. Il y aura peut-être l’un ou l’autre renfort, mais l’ossature restera identique.»
NICOLAS TOUSSAINT