Alors qu’que l’équipe avait dû batailler voici deux ans pour demeurer en P2 de la province du Hainaut, l’Union Méditerranéenne Courcelles a surpris cette saison en remportant le titre en série C. «Ce n’était vraiment pas l’objectif à la base vu la dernière saison assez compliquée», confie le correspondant qualifié Osman Akay. «Nous voulions juste vivre une campagne moins mouvementée. Mais les résultats ont été positifs d’entrée si bien qu’à la fin du premier tour, après avoir passé en revue toutes les équipes, nous nous sommes dits qu’il y avait peut-être quelque chose à aller chercher.»
Toutefois, ce n’est qu’en mars que Courcelles a affronté ses rivaux d’Arsenal Pont-à-Celles. «Le match avait été reporté du mois d’octobre et on l’a remporté 5-4. Une victoire, on ne le savait pas encore à l’époque, décisive puisque Pont-à-Celles nous a battus lors du tout dernier match pour nous rejoindre au classement. Nous sommes finalement devant pour une victoire de plus.»
DES RETROUVAILLES
Notre interlocuteur nous explique les raisons de ce succès. «Nous avons accueilli deux éléments qui ont apporté un plus au groupe. Il y a eu d’abord Andreani Antenucci. Même s’il a été sur le flanc durant quasi deux mois en raison d’une blessure, sa présence n’est pas passée inaperçue. Quant à Jonathan Coppolino, il a été précieux défensivement. Et il y a aussi un troisième élément qui a marqué les esprits. C’est notre gardien, Tolga Ozyurt. Il est à créditer aussi d’une toute bonne saison. Il nous a maintenus dans des matchs importants.»
Les Courcellois vont ainsi découvrir la P1. «C’est la première fois en 21 ans. Nous n’allons pas révolutionner tout pour autant. On veut garder notre approche familiale. On se connait depuis petits puisque pas mal de cousins évoluent ensemble. On va peut-être s’atteler à faire une ou deux recrues pour gonfler le noyau. On va retrouver des équipes que nous connaissons bien comme FS et Felice Montigny, ou encore Pays Noir Charleroi. Nous allons tâter le terrain et viser, pour commencer, le maintien, voire un peu plus si la mayonnaise prend directement.»
NICOLAS TOUSSAINT