La saison est amplement réussie du côté du RC Anderlues qui voit ses deux équipes seniors rejoindre l’étage supérieur dans la province du Hainaut. «Notre P3C est devenu championne lors du dernier match remporté sur le score de 16-2», déclare le correspondant qualifié Larry Dubois. «Quant à notre P2B, elle monte parmi l’élite via le premier accessit. Elle n’a terminé qu’à deux longueurs des champions de Portista Morlanwelz. Il y a quatre montants directs de P2 en P1. Du coup, le meilleur deuxième des trois séries accède à la P1. Grâce à un coefficient supérieur à celui d’Arsenal Pont-à-Celles, nous obtenons ce sésame. C’est une sacrée réussite même si la fin de saison a été un peu chahutée pour notre P3.»
En effet, le match qui devait sacrer les Anderlusiens à Avanti Charleroi avait été arrêté. «Nous menions 1-8 et cela a dégénéré entre deux joueurs qui en sont venus aux mains. Les deux équipes ont été sanctionnées d’un score de forfait. Du coup, il fallait encore remporter la dernière rencontre pour être totalement hors d’atteinte. Ce que nous avons donc fait avec la manière.»
Le top 3 était visé à l’aube de la saison. «C’est en tout cas ce qu’espérait le coach, David Michiels. Il comptait dans ses rangs de jeunes gars qui évoluent ensemble depuis les diablotins. Ils ont toujours fait la course en tête, ne concédant qu’une défaite sur le terrain.»
LA FIESTA JUSQU’AUX PETITES HEURES
Le groupe repartira en P2 avec le même ossature. «Plus trois nouveaux, dont Paoletti qui arrive du Celtic Bois d‘Haine. On pourra aussi compter sur le gardien et arbitre de Jupy Borto Fontaine, Denis Cordaro. On essayera de terminer dans le quintet de tête. Concernant la P1, toujours sous la direction de Numa Marlière, on laissera libre les joueurs de voir jusqu’où ils veulent aller. Un top 3 serait bien mais on ne les freinera pas à retrouver l’échelon national.»
En tout cas, la fin de saison et les réjouissances ont bien été célébrées. «On forme une grande famille et vendredi dernier lors du dernier match de la P2, nous avons réalisé une sacrée troisième mi-temps qui s’est terminée chez moi jusqu’à 8h du matin.»
NICOLAS TOUSSAINT