Le Hainaut, dernier lauréat en date avant cette édition, a été loin de rééditer ses exploits qui lui avaient permis de remporter le titre 2018-2019 du championnat francophone espoirs pour sélections provinciales. Mais les Hennuyers étaient cette fois en reconstruction avec Numa Marlière à la barre qui n’a toutefois pu se libérer pour cette troisième journée en province de Luxembourg. C’est son adjoint qui a donc prodigué les consignes. «Numa était retenu par un mariage de longue date et c’est donc moi, son adjoint qui ait pris le relais», David Michiels affilié comme son T1 au RC Anderlues. «Cela a été une chouette expérience personnelle, même si cela n’a pas été très fructueux dans les chiffres. Nous étions toutefois conscients que cela allait être encore compliqué et nous venions juste pour tenter de ne pas finir derniers vu notre retard après les deux premières journées.»
Malheureusement, la seule victoire conquise contre le Luxembourg n’a pas suffi. «Malgré ce 2 sur 8, nous n’avons toutefois jamais été ridicules. Nous avons eu une balle de 1-1 contre le BWBC et au lieu de cela, nous avons concédé le break. Sur les trois journées, nous avons débuté deux fois par le futur champion. Ce n’était donc pas un cadeau pour prendre confiance. Nous n’avons perdu que 0-1 contre Liège pour n’échouer aussi qu’à un but de Namur. Cela alors que Messina et A. Dubois -n’ayant disputé que les deux premières rencontres- ont dû partir et que nous avions donc moins de solutions sur le banc, d’autant que De Wulf s’est blessé. Au niveau des satisfactions, il faut citer notre gardien, Postel qui nous a sauvé à plusieurs reprises.»
UNE PREPARATION A REVOIR
Notre interlocuteur espère revenir plus fort la saison prochaine. «Je pense que ce qu’il nous a manqué vraiment, c’est un plan d’entraînement précis. On s’y est pris un peu trop tardivement pour préparer surtout la première échéance, qui plus est, chez nous à Anderlues. On s’était un peu tiré une balle dans le pied en ne sélectionnant pas tous les joueurs que nous aurions pu, suite à une erreur de communication. Ce sont toutes des choses qu’il faudra prendre en compte à l’avenir.»
NICOLAS TOUSSAINT