CDJ Anderlecht n’avait pas encore eu beaucoup l’occasion de fêter de succès avant le dernier vendredi de compétition en N3C de l’A.B.F.S. En dix-huit matchs, les Anderlechtois n’en avaient remporté que cinq. L’occasion était belle d’en rajouter une sixième ce 1er avril lors de la visite d’Ares Bruxelles fermant la marche, toujours à la recherche, pour sa part, d’un premier succès. Le match ne s’est pas disputé. «Nos adversaires se sont présentés avec une vingtaine de minutes de retard», expliqué Zakaria Nadi, membre du comité et l’un des gardiens de but. «L’arbitre n’a donc pas, comme le stipule le règlement, voulu entamer la rencontre. C’est un peu dommage car si nous devrions en toute logique bénéficier des points sur tapis vert, nous voulions avant tout chose en découdre. Il n’y a de toute façon pas de descendant cette saison et c’était l’occasion de donner encore un peu plus de temps de jeu à nos jeunes que nous sommes en train d’aguerrir.»
Effectivement, on mise encore davantage sur la jeunesse cette saison que d’accoutumée. «Beaucoup d’éléments ont entre 18 et 20 ans. Il y a pas mal de talents prometteurs comme Abdessamad Bordji qui n’a que 17 ans et qui fait partie de la sélection des espoirs du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» (ndlr: en tête du championnat francophone avant la dernière journée qui se déroulera le samedi 23 avril à Tenneville en province de Luxembourg). La plupart sont passés par nos catégories de jeunes. Nous en alignons encore lors de cette exercice avec des minimes, cadets et scolaires.»
LA VICTOIRE VISEE CONTRE LA HESTRE
Bien que toujours impliqué, notre interlocuteur a toutefois pris un peu de recul comme gardien de but. «Je vais avoir 32 ans le mois prochain et il faut penser à la relève. Anas Bouziane qui a pris ma suite se débrouille d’ailleurs plutôt bien. Le groupe progresse sous ls conseils de Youssef Farchich et Mohamed Benkaddour. On espère encore engranger quelques points lors de nos quatre rencontres restantes.»
La prochaine, ce sera ce vendredi 8 avril contre Calcio Latino La Hestre (7e). «C’est l’un des matchs où j’avais dépanné à l’aller fin février. On ne s’était incliné que 5-3. On a donc les raisons d’y croire.»
NICOLAS TOUSSAINT