Le Red Star Bois-de-Villers comptait encore une équipe en P1 en province namuroise il y a deux ans. Elle n’avait pu échapper à la relégation. Désormais, le club se retrouve avec deux formations dans chaque série de P2, ainsi qu’une autre en P3. «Cette bascule de P1 en P2, elle s’expliquait surtout par des soucis d’effectif», explique le correspondant qualifié Mathieu Donne. «Certains ne pouvaient se libérer pour raisons professionnelles. D’autres sont aussi devenus papa. Il a donc fallu rajeunir un peu le noyau pour repartir à l’étage inférieur. Elle pointe actuellement en 7e position en P2B. Les résultats sont un peu en dents de scie, mais le top 5 est toujours envisageable.»
Un top 5 dans lequel on retrouve, par contre, l’équipe B en P2A. «Avec l’apport d’Eliott Mauléon, notre seconde formation réalise un bon championnat. Elle le doit aussi aux renforts, vu les blessures, de joueurs de la P2B. Le plus représentatif est Quentin Steenhouse qui, passant d’une équipe à une autre, est un peu devenu notre couteau Suisse. On doit aussi faire sans Bogdan Dannevoie, notre gardien, qui s’est retourné des doigts. L’équipe reste sur une grosse défaite contre MS Jemeppe B (2-10). C’était très costaud en face, mais nous avions aussi des absents. J’ai moi-même dû dépanner.»
DES CHANTS POUR LA P3
Cela alors que notre interlocuteur milite plus habituellement avec la P3 en série A. «Les résultats sont moins attendus avec cette équipe. La moyenne d’âge y est plus élevée. Le plus jeune doit avoir 30 ans et le plus âgé est dans la cinquantaine. On ne tient pas à passer en catégorie vétérans. On veut essayer de se maintenir le plus longtemps possible en P3. Mais le plus important reste aussi la troisième mi-temps et notre faculté à entonner des chants après les matchs (rires).»
A moyen terme, le club aimerait replacer une de ses P2 parmi l’élite. «C’est en tout cas un point sur lequel s’accordent nos deux responsables, Eric Olivier notre président (P2A) et Quentin Steenhouse (P2B). Il y aura, en tout cas, toujours trois équipes la saison prochaine. Reste à savoir dans quelles divisions car finalement, la P2A a peut-être un coup à jouer avec une place d’honneur à décrocher.»
NICOLAS TOUSSAINT