On s’amuse entre potes au club de Lercara Jemeppe qui toutefois, l’air de rien, se retrouve dans la paysage du football en salle liégeois depuis 1994. «Je ne connais pas vraiment en détail la genèse du club puisque je n’ai que 29 ans, mais ce qui est certain c’est que c’est avant tout une histoire de famille», déclare Anthony Cavaleri qui occupe le poste de correspondant qualifié, tout en faisant partie de l’effectif qui milite en P3D de la province de Liège. «C’est le grand-père de deux de nos joueurs, Emilio et Olivier Nicosia, qui avait eu l’idée de rassembler des amis pour partager une activité commune. Moi, je me suis vraiment investi au club il y a un peu moins de dix ans. Je connaissais, en fait, les deux frangins. Si la dénomination de Lercara a été choisie, c’est parce que cette localité située à Palerme en Sicile était le fief d’origine du grand-père. Et puis, cela sonnait plutôt pas mal.»
Depuis son arrivée, notre interlocuteur a connu une montée. «Nous avons rejoint la P3 il doit y avoir cinq ans. C’est un niveau qui sied à tous. Nous n’avons pas spécialement envie d’aller voir plus haut ce qui s’y passe. D’ailleurs, nous n’en n’avons pas le niveau.»
EN VISITE CHEZ LE LEADER
L’équipe connaît un début d’année compliqué. Elle avait pourtant terminé 2021 sur un succès (6-4) contre l’AS Hamoir. Mais depuis la reprise en janvier, elle a enchaîné quatre revers en autant de rencontres, dont la dernière au FS Fraiture (8-2). «Là, on a vraiment jouer contre plus fort. Par contre, nous n’avions pas démérité lors des trois autres défaites en concédant d’ailleurs à deux reprises le revers sur le plus petit écart. En étant soudé et en respectant au mieux les consignes de Vincent, papa d’Emilio et Olivier, on essaie chaque fois de faire de notre mieux avec des hauts et des bas.»
Il sera difficile de renouer avec la victoire lors du prochain match puisque Jemeppe se rendra, ce mercredi 9 février, chez le leader de Wuidar Vottem.
«On s’était incliné 3-7 lors du premier match de la saison. Nous avons toutefois tendance à être mieux dans nos matchs face aux meilleurs. Mais de là à créer la surprise, c’est autre chose.»
NICOLAS TOUSSAINT