Le matricule de PES UTD Charleroi date de 1998, mais ce n’est vraiment qu’en 2005 que la mouture actuelle s’est mise en place. «Avec des amis, nous avions l’habitude de disputer des matchs amicaux», explique le correspondant qualifié carolo, Charly Martinquet. «Nous avons ensuite voulu nous jauger dans une vraie compétition. Avec Antoine Lievens et Julien Dehont, nous avons eu l’opportunité de reprendre la gestion d’un matricule qui évoluait à l’époque en P3. Cela nous a fait gagner un an.»
Le succès a directement été au rendez-vous. «Dès notre première saison, nous avons fêté le titre et la montée en P2. Nous avons remis le couvert lors du championnat suivant. Nous avons ainsi découvert l’élite et également plutôt avec réussite. Nous avons fini à la quatrième place.»
C’est alors qu’il a été proposé au club de compléter une série en D3 de l’A.B.F.S. «Il y avait des places vacantes. Nous n’avons pas hésité et nous avons décidé de foncer. On était alors en 2008-2009 et si sur le plan sportif nous assumions, nous avions été rétrogradés en P4 pour défaut de paiement. Cela a pris du temps, mais finalement, nous avons pu prouver notre bonne foi quasi cinq ans plus tard.»
RETOUR EN P3
Entretemps, l’équipe avait forcément changé. «Tous nos meilleurs éléments sont partis. Logique: ils avaient bien plus que le niveau de P4. C’est ainsi que Julien Cordier s’était retrouvé au Boca Hermano Jumet. De notre côté, nous avons reconstruit. Après deux exercices au plus bas des échelons, on a retrouvé la P3 depuis 2012.»
Le club s’est à nouveau stabilisé. «Le départ lors de cette saison était assez prometteur. Puis, nous avons eu des soucis de portiers à tel point que c’est moi désormais qui m’y colle. On reste sur trois revers d’affilée en ayant encaissé pas mal, dont douze goals à B&WA Montigny. On n’avait pas de remplaçant. Nous avons pourtant de bons joueurs de foot mais comme certains sont un peu blessés actuellement, on les laisse tranquille. Le leader de Céleste Monceau nous en avait aussi planté dix. Par contre, nous devrions remporter sur tapis vert notre match arrêté face au MFC Montignies. Cela équilibrera avec l’aller puisque pour avoir aligné un joueur suspendu, c’est nous qui vainqueurs sur le terrain avions été sanctionnés d’un score de forfait.»
Ce mardi 1er février, l’équipe se rendra chez la P4G du MFC Leval pour se qualifier pour le 3e tour de la coupe provinciale.
NICOLAS TOUSSAINT