Cela fait plusieurs saisons que le club de Be Active Bruxelles preste en P3 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. «Tout a débuté en 2014», se rappelle Redouan El-Haddaoui joueur et correspondant qualifié des Bruxellois. «Nous étions, pour la plupart, enseignants. Nous avions lancé une A.S.B.L. portée sur la pédagogie active. On a créé le club pour renforcer nos liens. L’A.S.B.L. s’est dissoute deux ans plus tard, mais le club a poursuivi. Pas mal de monde a arrêté parmi les enseignants et d’autres connaissances ont rejoint le cercle, dont des plus jeunes pour amener un peu de fraîcheur. Dès le premier championnat, nous avions atteint la P4. Niveau où l’on s’est d’abord stabilisé, avant de grimper encore d’un cran. Personnellement, j’avais fait un pause durant deux ans avant de revenir.»
En P3 et en série E cette saison, l’équipe a pour habitude de jouer le ventre mou. «Nous sommes actuellement un peu en dessous du milieu de classement. Cela est un peu plus instable lors de cet exercice. Il y a eu des blessés, des joueurs touchés par la Covid,… En même temps, la réussite nous a fait plus d’une fois défaut. On a perdu plusieurs rencontres par un ou deux buts d’écart. Et cela, pas plus tard que ce lundi. On s’est incliné 7-8 contre RDC Cointe Bruxelles après un sacré chassé-croisé. On était mené 2-4 et nous sommes passés devant à 7-6 avant de déchanter durant les derniers instants. Physiquement, il faut reconnaître que nous avons certaines lacunes.»
REMANIEMENT EN VUE
On espère quand même engranger quelques unités lors du second tour. «On tente juste de faire de notre mieux et si tout le monde y met du sien, je pense que nous sommes en mesure de nous rapprocher du top 5. Cela même si le prochain match le 3 février à Bruxelles Shooters ne sera pas facile. En effet, nos futurs adversaires occupent la deuxième place du classement.»
On pense également à la suite. «Nous procéderons probablement à un remaniement pour la prochaine campagne dans but de ramener un peu plus de sérieux. L’idéal serait d’organiser de temps en temps un entraînement. Le souci, c’est que les heures de salle au Sippleberg de Molenbeek où nous évoluons sont chères au niveau des créneaux horaires disponibles.»
NICOLAS TOUSSAINT