C’est Jean-Luc Demortier, ancien coach d’Optique Lecocq Dison alors en D2 à l’A.B.F.S. et désormais T2 au Celtic Visé en Nationale 1, qui officie désormais au poste de sélectionneur des espoirs de la province de Liège. «Vu le pas de côté de Marcel Sumkay, Chantal Frédérix, membre de la L.F.F.S. qui chapeaute la sélection, m’a proposé de reprendre la fonction vu que j’étais déjà dans le staff», explique Jean-Luc Demortier. «Je suis quasi reparti d’une feuille blanche même s’il demeurait le gardien Debande, Meraihi et Nechat. J’ai d’abord rassemblé 22 éléments pour effectuer un écrémage et retenir onze noms. Notre dernier match amical disputé fin décembre m’incitait à l’optimisme.»
Effectivement, la sélection liégeoise affiche un bilan de six sur huit après la première journée du championnat francophone qui s’est déroulée samedi à Anderlues. «Et ce, sans trois joueurs: Nalbou (adducteurs, Team Nalbou Verviers), Smits (entorse, Saint-Jean-Sart Aubel) et Abdiqadir (absent, Optique Lecocq Dison). Nous sommes montés crescendo dans la compétition. Le premier match contre Namur où nous avons été vite menés 0-2 n’est pas top, mais nous avons quand même réussi à renverser la vapeur signant ensuite un 6 sur 6.»
«UN NUL AURAIT ÉTÉ PLUS LOGIQUE FACE AU BRABANT WALLON»
La dernière rencontre face au Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale a constitué l’affiche. «Les deux équipes avaient alors réalisé le sans-faute jusque-là et on savait que ce duel était important. Malgré la défaite à la dernière seconde, on a quand même fait le jeu deux-tiers du match. On a ouvert le score avant de manquer le break. Au lieu de 2-0, cela a été 1-1. On a été un peu moins bon sur la fin et on l’a payé cash sur une erreur. Dommage car un nul aurait été plus logique. Difficile de retirer un joueur du lot. Chacun a fait le job, y compris ceux qui sont entrés au jeu.»
Tous les espoirs sont donc permis pour la suite. «Même si chaque sélection avait des arguments, je pense que cela devrait se jouer être le Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale et nous. Je vais garder le groupe en haleine avant le prochain rendez-vous fin février dans la province de Namur en organisant deux ou trois entraînements.»
NICOLAS TOUSSAINT