Le Hainaut est le dernier lauréat du championnat francophone pour sélections espoirs. C’était en 2019. Malheureusement lors de la première journée de cette campagne 2021-2022 qui se disputait sur leurs terres à Anderlues, les Hennuyers n’ont pas réussi à débloquer le compteur. Le nouveau coach, Numa Marlière qui a succédé à Dany Garcia Rendon a des circonstances atténuantes. «On nous avait dit que l’on ne pouvait pas sélectionner des joueurs nés en 2000», confie Numa Marlière président du RC Anderlues où il est aussi directeur technique. «C’est ce samedi que l’on nous a expliqué le contraire. Du coup, on s’est privé sans le savoir d’éléments qui auraient eu leur place dans la sélection, dont certains de mon club. La division la plus élevée des clubs des joueurs présents ce samedi était la P2. Face aux autres sélections comme Liège ou le Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale qui pouvaient compter sur des Nationaux, cela n’a pas pardonné. D’autant que nous n’avions eu que deux séances de répétition chaque fois contre la P2 du RC Anderlues.»
Difficile donc pour le Binchois de tirer énormément d’enseignements positifs. «Hormis une bonne réplique contre le Brabant Wallon, la suite a été plus compliquée. Je ne sais si c’est en raison de l’attente entre les matchs. Plusieurs manquaient de condition. On a même disputé le dernier match avec un seul joueur sur le banc. Certains étaient déjà repartis. Bref, il a des choses à revoir. Tout n’a pas été négatif. Ugo Passarello a réussi quelques arrêts dans la cage. J’ai aussi apprécié la prestation de Lorenzo Pacca. Toutefois offensivement, ce fut très faible. On n’a trouvé la faille que quatre fois, dont via un auto-but.»
DES AJUSTEMENTS
Des ajustements vont logiquement être apportés pour la 2e journée qui aura lieu, fin février, en province de Namur. «Forcément, on va s’atteler à affilier des joueurs nés en 2000, sans pour autant tout chambouler. Mais il est clair qu’il faudra adapter pour rivaliser un minimum. Le but sera de montrer que ce zéro pointé de ce samedi ne reflète pas la valeur du talent de notre province. Je suis motivé par ce challenge.»
NICOLAS TOUSSAINT