Kingstone (qui fait référence à la capitale de la Jamaïque qui s’écrit toutefois sans «e») Bruxelles est un club que l’on peut qualifie de «cool» avec une gestion qui lui est propre. «Nous avons pour habitude de modifier les principaux postes du comité quasi chaque saison en procédant à une tournante», confie Laurent Bernard qui a cédé cette saison son poste de C.Q. à Adrien Verdebout, alors que Laurent Lasudry est le nouveau président. « On peut parler de vraie bande de potes où l’amitié est sincère et la confiance importante. Cela fait ainsi dix sept ans que cela dure puisque notre affiliation date de 2004. Avec Laurent Lasudry, nous avions lancé le projet. Nous provenions du football. J’avais même été, à 18 ans, président d’un club de P4 avec des copains du secondaires.»
Puis, ce fut cap sur le milieu de la salle. «En vieillissant, on se les gelait un peu sur les terrains en extérieur pendant les mois d’hiver. On s’est dit que passer en salle allait résoudre ce problème.» (rires)
TROIS JEUNES ET UN BLOC BAS
Le succès a directement été directement au rendez-vous. «Nous avons directement fêté la montée de P5 en P4. Cela aurait dû être via le titre. Malheureusement, nous avons été sanctionnés d’un forfait administratif pour un match que nous avions remporté… 25-1. Du coup, nous avons été dépassés pour un point. Nous nous sommes stabilisés trois ou quatre saisons en P4, avant de grimper en deux ou trois ans de temps en P3 et puis même P2. A cet échelon, on s’est vraiment frotté à un sacré niveau. Et comme nous avions aussi dû déplorer des blessés notamment au niveau des ligaments du genou, nous n’y sommes restés qu’une saison.»
Le quotidien, c’est maintenant redevenu la P4. «Et c’est très bien ainsi. Notre première moitié de championnat se passe positivement. Nous affichons un bilan de dix sur seize. On mise sur notre assise défensive et l’intégration de trois petits jeunes de 18 ans nous permet d’être plus offensif tout en continuant à jouer avec un bloc bas. Nous allons tenter de conserver cette bonne moyenne jusqu’à la fin.»
NICOLAS TOUSSAINT