Luis Fuentes Collazos est un peu l’homme à tout faire au sein du club de New Paspis Bruxelles qui s’est lancé à la Ligue en 2019. «J’ai toujours joué au football et au football en salle», explique ce dernier qui officiellement tient le rôle de correspondant qualifié. «En salle, je jouais il y une quinzaine d’années à Baestria avec qui nous avons milité jusqu’en P2 pour être relégués en P5. Ce club a disparu et j’ai ensuite rejoint Colombus où cela ne s’est pas trop bien passé. Je me suis alors contenté de joutes en Agora jusqu’à ce qu’on projette avec des cousins de créer notre propre club. On a démarré le projet en 2019 avec des amis. Notre noyau est majoritairement composé de joueurs d’origine colombienne. Il y a aussi un marocain et un belge. On a pris la dénomination papis, un terme chaleureux, auquel nous avons ajouté un «s» pour devenir paspis comme avait pour habitude de le faire un humoriste colombien. Nous avons bien été aidés par le responsable de FCNB Anderlecht, dont le club a arrêté, pour nous lancer. On joue à Drogenbos.»
Directement, l’équipe a connu le succès. «Nous avons terminé au coefficient dans le top 3 de notre série de P5. Nous avons ainsi été appelés à venir compléter une série de P4. Nous aurions pu prétendre au titre de champion. Au moment de l’arrêt, nous devions encore affronter les deux équipes qui nous devançaient. Nous assumions cette montée puisque les quatre matchs joués en 2020-2021, nous les avions tous remportés.»
MOINS DE MOTIVATION
C’est un peu plus compliqué lors de cet exercice en P4B du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Nous avons joué six matchs avec un bilan de trois succès et autant de défaites. On a failli pourtant battre les leaders de Rangers Bruxelles alors que nous n’étions que cinq. C’est un peu frustrant car j’étais en vacances. Je sens moins de motivation. La longue période d’inactivité en est peut-être l’une des causes. Les joueurs sont moins disponibles et nous n’avons pas toujours nos titulaires opérationnels. Nous avons aussi plus de blessés qu’avant.»
On garde quand même l’espoir de rejoindre la P3. «Derrière les «Rangers», cela reste serré. Il va quand même falloir se remobiliser. On aura une réunion avant le prochain match du 19 novembre. On va essayer peut-être d’affilier un ou deux joueurs. Car il nous manque surtout un finisseur, malgré le fait que l’on se procure pas mal d’occasions. On attend un sursaut.»
NICOLAS TOUSSAINT