Les joueurs qui composent le noyau de Futsal Team Couvin-Chimay ont la particularité d’avoir, pour la plupart, évolué dans le championnat hennuyer avant de découvrir celui namurois. «A la base, nous constituions la deuxième formation du club de Futsal Chimay dont l’équipe fanion militait en N3 de l’A.B.F.S.», rappelle François Nicolas le correspondant qualifié qui a d’abord officié comme président. «Nous étions parvenus à monter jusqu’en P2. Puis, le club a d’abord arrêté sa Nationale avant de carrément stopper son activité. On se retrouvait donc sans club.»
La solution a donc été d’en recréer un et cette fois du côté namurois. «Il y a plusieurs raisons à ce changement de province. Notre groupe regorge de pas mal d’éléments qui jouent ou ont joué au football en province de Namur à Pesche, Nismes, Walcourt, Couvin-Mariembourg, Petigny/Frasnes,… . C’est le cas de Simon Vanlerberghe, Damien Hosselet, Antoine Tenaerts, Julien Vecchiato, Benoît Bornier, Christophe Delcine, moi-même,… En optant pour le namurois, on avait l’assurance de retrouver des potes côtoyés en prairie. Et puis, on se sentait plus dans notre élément au niveau de la mentalité dans ce championnat. Je suis quand même étonné du niveau plus élevé à Namur en P4 que lorsque nous occupions ce même niveau dans le Hainaut.»
TROIS RENCONTRES SANS BANC
La saison passée, l’équipe avait pris le départ parfait en réalisant un 8 sur 8 avant l’annulation du championnat. «Et l’on avait presque créé la surprise au 1er tour de la coupe provinciale en forçant la P1 du MFC Ciney à disputer l’épreuve des tirs au but qu’ils avaient finalement remportée. Cela alors que nous n’étions que cinq et sans gardien spécifique. Cette saison, c’est un peu moins parfait puisque nous totalisons huit unités après six matchs.»
Lundi, les Couvinois ont partagés l’enjeu à Walcourt face au MFC Gourdinne C (6-6). «C’est déjà le 3e match que nous disputions dans banc. J’ai d’ailleurs dû m’aligner alors que je n’étais pas à 100% pour être cinq. C’est un peu notre souci actuellement. Entre les obligations professionnelles et familiales, on éprouve plus de mal à avoir des joueurs. Il y a aussi des blessés comme Damien Hosselet. Nous sommes toutefois invaincus sur le terrain puisque notre seul défaite a été concédée sur un forfait administratif. Vu tous ces aléas, cela reste quand même une mise en route honorable.»
NICOLAS TOUSSAINT