On a visiblement eu le sens de l’humour lorsqu’il a fallu trouver une appellation pour le matricule 6478 affilié à la Ligue en 2016 en province de Liège. «Pour notre première campagne, nous avions opté pour la salle d’Olne», se rappelle Thierry Jacquemotte le correspondant qualifié. «Et pour le petit jeu de mots, nous avions décidé de nous baptiser MF Barcel’Olne en référence au club de football catalan. Un an plus tard, nous prenions la direction de Theux. Nous sommes restés dans le même délire en optant alors pour le nom actuel Tottheuxnham, rappelant le club anglais de Tottenham Hotspur cette fois.»
La club avait fait mouche lors de sa première campagne en rejoignant directement la P3. «Ce sont mes fils, David et Pierre qui jouent au football et dont l’un est policier qui ont lancé le projet. Ils ont voulu rassembler leurs amis communs et moi, an tant qu’ancien prof de gym, ils ont souhaité m’embarquer en me demandant de m’occuper de l’administratif. On s’est directement extirper de la P4 et désormais en P3A, nous ne tenons pas à aller plus haut. On se sent bien où l’on se trouve avec une majorité de matchs disputés qui correspondent à notre niveau d’ensemble.»
PAS A SOUMAGNE AVANT LE 19 NOVEMBRE
Cette saison, Tottheuxnham a disputé quatre rencontres et tous se sont déroulés à l’extérieur. «Avec les inondations, nous ne pouvions plus être hébergés à la salle de Theux. Nous avons pu trouver un créneau horaire à Soumagne. Nous ne pourrons toutefois y jouer notre premier match que le 19 novembre. Nous avons eu des matchs de coupe provinciale à refixer.»
L’équipe reste sur un succès à MFP Hombourg. «On l’a emporté 0-4. Cette victoire fait suite à une lourde défaite sur le score de 10-0 au Celtic Aubel B. Un revers qui s’explique par le fait qu’il nous manquait trois-quarts des titulaires habituels, dont notre gardien de but. Du coup, nous affichons un bilan de 4 sur 8. Ce qui est plutôt positif vu notre parcours jusqu’ici uniquement établi à l’extérieur. On continuera de faire notre mieux tout en privilégiant la troisième mi-temps.»
NICOLAS TOUSSAINT