En 2018-2019, le club d’Acacia Mellery disputait sa dernière saison en P1 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Lors de la campagne écoulée, il y avait toujours une P2. Désormais, le cercle se contente de militer en P3A. «Nous avons passé quelques saisons parmi l’élite», rappelle le correspondant qualifié Frédéric Heylen. «Ce n’était pas toujours évidemment car la plupart des équipes évoluaient sur Bruxelles à des jours et horaires pas faciles. Et puis, nous n’avions finalement plus le niveau, d’où cette relégation. On a quand même poursuivi en P2 avec une autre formation en P3 à côté. Nous en sommes venus à ne pas reconduire notre première équipe. Beaucoup ont décidé d’arrêter pour privilégier le football, tout en se rendant compter qu’il n’y avait plus la même motivation pour le football en salle. La Covid a certainement eu une incidence dans leur choix. Trois ont quand même continué et jouent avec nous en P3.»
Les quatre premières rencontres se sont soldées par autant de défaites. «On a dû déclarer une fois forfait au RAC Braine. Notre club organisait ce samedi-là un tournoi de balle pelote assise. Nous avions fait la demande à l’équipe adverse pour décaler le match. Cela n’a pas été possible. Pour le reste, nos autres défaites n’ont été concédées que par deux buts d’écart au maximum. Contre La Hulpe, on tenait le 4-4 avant de prendre un 5e goal. On a pressé et on a encaissé un 6e. Ce fut un peu le même scénario contre Din An Auderghem. Par contre, on ne méritait pas de perdre contre Ronveau Chaumont.»
L’ACACIA ABATTU…
Enfin, le succès a été au rendez-vous lors du dernier match en coupe provinciale. «On retrouvait déjà La Hulpe et cette fois, nous avons eu le dernier mot. Etrangement, nous avions deux joueurs en moins par rapport à notre rencontre de championnat.»
Notre interlocuteur attend maintenant de voir les progrès. «Les joueurs de P3 et ceux qui sont venus de la P2 n’ont pas le même style de jeu. Il faut encore trouver une osmose. Cela prendra peut-être le temps du premier tour. On espère alors en récolter les fruits par la suite.»
Frédéric Heylen nous narre, pour conclure, l’origine de l’appellation. «Il y avait, il y a encore un ou deux ans, un énorme acacia près de l’église de Mellery qui a malheureusement dû être abattu. C’était un peu le symbole de la localité.»
NICOLAS TOUSSAINT