La formation d’Etincelle Molenbeek a été mutée cette saison de P3C en P3F du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», alors qu’elle militait encore en P2 en 2019-2020. «En fait, avec des amis footballeurs, nous constituions à la base la seconde formation d’Esperanto Schaerbeek dont l’équipe fanion joue maintenant en N2B de l’A.B.F.S.», explique le président molenbeekois Mourad Ramili. «Nous évoluions alors en P2. Nous avons eu l’envie de prendre notre propre envol et pour ne pas malgré tout devoir repartir au bas de l’échelle en P5, nous avons repris la gestion d’un club basé à Wemmel qui était également en P2.»
Malheureusement s’en est suivie une relégation directe avec une dernière place en P2B. «Mais bon, nous basculions à un niveau correct de P3. Nous n’avons pu aller bien loin la saison dernière avec cinq matchs disputés et quatre points glanés. Comme on joue pour le simple plaisir, cette longue interruption n’a pas été facile à vivre. On attendait impatiemment que le championnat 2021-2022 ne débute.»
AVEC LE COMPTABLE
Et celui-ci a plutôt pas mal commencé avec deux premières victoires dans l’escarcelle contre Galactik Bruxelles et à Jette Clean ST. «Nous avons très bien abordé ces rencontres avec des succès logiques. Par contre, je n’étais pas présent lors de notre défaite qui s’est enchaînée à R. Boys Boitsfort (9-6). Ce fut apparemment un match très physique et compliqué. Nous n’avons pas joué assez avec la tête. Malgré ce petit couac, ce bilan de 4 sur 6 reste plutôt correct. Il faut savoir que pas mal de joueurs du noyau ont déjà entre 33 et 35 ans, même si nous possédons quelques jeunes en minorité. On aime se retrouver entre potes. J’ai même mon comptable qui fait partie de l’effectif.» (rires)
On se met donc à rêver d’un retour dans l’antichambre. «Même s’il risque d’avoir des clients, on espère avoir notre mot à dire dans la lutte pour les premiers rôles. Si nous avons pris la dénomination d’Etincelle c’est parce que c’est le nom de notre A.S.B.L., pour l’instant en stand-by, destinée à orienter les jeunes de Molenbeek.»
NICOLAS TOUSSAINT