C’est à l’occasion de son premier match de la saison que le Sporting Rixensart a battu un record au sein du club. En s’imposant sur le score de 18-0 contre BBC Chastre en P5A du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», les Sportingmen ont réalisé un écart encore jamais atteint auparavant. «Il convient toutefois de relativiser puisque nos adversaire ne se sont présentés qu’à quatre», précise d’entrée le président, Steve Dricot. «Forcément, cela a été plus facile que prévu. Nous avions déjà fêté quelques victoires sur de gros scores, mais jamais comme celui-là.»
Le Sporting Rixensart fait parler de lui depuis 2004. Néanmoins, ses fondateurs militaient déjà ensemble ailleurs précédemment. «Nous faisions partie du club du Mini Barça Braine et nous constituions son équipe B. Grâce au titre de vice-champion, nous étions parvenus à grimper en P4 en 2002. Deux ans plus tard, nous avons décidé de prendre notre propre envol en constituant le Sporting Rixensart, localité où l’on jouait au départ nos matchs. Puis la buvette a fermé et nous avons rejoint le Blocry de Louvain-la-Neuve. Cela fait quatre ou cinq ans.»
En dix-sept années d’activité, le club s’est retrouvé à un moment donné avec trois équipes. «Comme nous évoluions en parallèle en championnat ABSSA au football, certains ne nos équipiers sur herbe ont fini par nous rejoindre en salle. D’où cette possibilité d’aligner deux équipes en plus. Les plus expérimentés sont parvenus à rejoindre la P2. Cela a fini par éclater et nous sommes revenus à nos fondamentaux avec les anciens du départ.»
IL Y A AUSSI UNE TROISIEME MI-TEMPS
Pour cette saison, la stabilité a été le mot d’ordre. «C’est toujours le même groupe, sauf que certains atteints par la limite d’âge ont préféré arrêter. Il est vrai que nous sommes, pour la plupart, quadragénaires maintenant. Le corps ne suit plus tout le temps. Malgré cela, nous sommes quand même toujours capables de tenir la distance puisque face à notre second adversaire du Borussia Limal, plus ou moins du même niveau, nous sommes parvenus à l’emporter 2-3.»
Malgré ce 4 sur 4, on ne s’emballe pas. «On ne vise certainement pas la P4. Un ventre mou serait déjà bien. Nous sommes conscients de nos qualités et nos défauts. L’esprit de compétition est toujours présent mais pour nous, la troisième mi-temps est aussi importante que les deux autres.» (rires)
NICOLAS TOUSSAINT