La pratique du football en salle par des étudiants à l’université débouche parfois, dans la foulée, sur la création de clubs. C’est le cas de celui de Flying Castors Bruxelles qui a été fondé en 2010. «Nous avions pour habitude de disputer des tournois à Louvain-la-Neuve où nous suivions, pour la plupart, nos études», se souvient le correspondant qualifié bruxellois, Arnaud Marchand. «C’était chouette. Cela manquait toutefois un peu de régularité dans le déroulement des matchs. Si bien que l’on s’est dit, pour au moins avoir une rencontre par semaine, pourquoi ne pas s’inscrire dans un réel championnat? Nous avons opté pour la Ligue en commençant à occuper la salle de Perwez, avant de déménager, en 2013, à Auderghem.»
Flying Castors que l’on peut traduire en français par «Les Castors Volants» est plutôt originale comme dénomination. «On retrouve énormément de clubs avec ce genre d’appellations dans les championnats américains de basket-ball, de football américain,… Nous avons voulu faire pareil. Dans un premier temps, nous avions pensé à Fighting. Puis, on s’est dit que cela faisait peut-être un peu trop agressif. Quant au choix du castor, il nous représente plutôt bien. C’est un animal sympa qui ne fait pas vraiment peur, un peu à l’image de notre équipe.» (rires)
UN PETIT TOUR EN P4
Toutefois même si celle-ci milite en P5B du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», elle a déjà eu l’occasion de découvrir la P4. «Nous sommes parvenus, un peu par hasard, à sortir de cette P5. Nous n’avions fini que cinquièmes mais on nous avait demandé à venir compléter une série plus haut. On a accepté. On s’y est maintenu une saison, avant de redescendre au terme de l’exercice 2019-2020 raccourci.»
Lors de ce nouveau championnat, toujours versé en P5B, Flying Castors a débuté par une lourde défaite contre La Famixte Bruxelles. «On s’est incliné 2-14. C’était un premier match et certains n’avaient plus pratiqué depuis des mois et des mois. Moi, j’ai la chance de jouer aussi au foot. Et puis en P5, on peut retrouver des équipes qui débutent et qui n’ont rien à y faire. Le noyau a pris le l’âge aussi, puisque nous sommes maintenant trentenaires. On espère quand même pouvoir jouer le top 5.»
NICOLAS TOUSSAINT