Pas mal de clubs se créent entre amis qui commencent par louer une salle pour se défouler, avant que la fibre ne s’installe et ne donne l’envie de s’affilier dans un véritable championnat, en l’occurrence celui de la L.F.F.S. C’est un peu ce qui s’est aussi produit au club du Mini Skill Bruxelles qui a disputé sa première compétition au «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» en 2009. «Avec des potes, nous avions envie de jouer en salle», explique le correspondant qualifié, Cédric Jennes. «Nous avons voulu nous tester en compétition. On s’est lancé à quatre ou cinq. Chacun a rassemblé des connaissances pour former le noyau. Le plus compliqué a été de dénicher la salle. Nous provenons pour beaucoup de Bruxelles-Est. Nous avons débuté à Lasne, avant de rejoindre le Kinetix à Schaerbeek. On s’est ensuite retrouvé à Wezembeek pour enfin nous caser à Woluwe-Saint-Pierre en nous greffant dans l’organisation d’un club ABSSA portant la dénomination Azur.»
En douze ans de présence, le club a connu son plus haut niveau en P3. «Il y a eu pas mal de mouvements concernant les joueurs. Nous sommes quand même arrivés en P3, mais cet étage était un peu trop haut pour nous. D’ailleurs lors de la campagne 2019-2020 qui s’est terminée au calcul du coefficient, nous n’avions pu échapper à la dernière place. Nous avions été donc logiquement relégués.»
DEUX GRANDS MOMENTS
Toutefois de retour en P4, l’équipe avait repris vigueur. «Nous avions débuté le dernier championnat sur les chapeaux de roue en remportant nos trois matchs disputés en P4E. Le rebond de la crise sanitaire nous a ensuite empêchés de savoir si nous aurions pu continuer à ce rythme longtemps. Qu’importe. Nous avons connu deux grands moments dans l’existence du club. Il y a cette victoire en coupe B remportée, il doit y avoir quatre ou cinq ans, dans une superbe ambiance à Etterbeek. L’autre souvenir restera notre titre en P4 lors duquel nous sommes restés invaincus toute la saison en ne concédant qu’un ou deux partages.»
Et forcément désormais, on pense à la suite. «Des joueurs envisageaient de stopper mais vu cette fin prématurée de la dernière compétition en raison du Covid, ils n’ont plus envie de partir de cette façon. Du coup, le noyau devrait beaucoup ressembler à celui de 2020-2021. Ce sera aussi l’occasion de nous retrouver et de partager l’un ou l’autre repas avec enfants et compagnes.»
NICOLAS TOUSSAINT