Maxime Geucquet, le correspondant qualifié de l’OM Avin, avait un an lorsque son club a vu le jour, en 1990, en province de Liège. «Ce sont plusieurs potes des villages d’Avin et Moxhe, séparés par un cour d’eau, qui sont à l’origine de la création», raconte Maxime Geucquet. «Mon père et mes oncles en faisaient partie. Mais c’est surtout Roland Marchal qui a été le véritable moteur. Tous avaient l’habitude de se rassembler les vendredis soirs à un local qui portait le nom de La Cave. C’était aussi devenu le quartier général après les matchs. L’appellation a été modifiée avec le temps. Elle était, au début, MF Power Sound, puis encore MF Mehaigne du nom de la rivière et enfin OM Avin. Les fondateurs aimaient, à l’époque, la vareuse de couleur orange qu’arborait parfois le club de football de l’Olympique Marseille.»
Notre interlocuteur a forcément baigné dans cette atmosphère conviviale durant son enfance, avant de lui-même devenir membre à part entière. «J’ai rejoint le club à 16 ans et c’est maintenant depuis six ou sept ans que j’ai repris le poste de correspondant qualifié. J’ai succédé à Axel Payez, devenu président à qui j’en profite pour faire un petit coucou. Le but n’a jamais été d’atteindre les divisions supérieures à tout prix. Nous avons connu une saison en P2 grâce à une place d’honneur. Mais cela n’avait pas trop fonctionné et nous avions directement été relégués. Finalement, la P3 nous convient bien. Le niveau est déjà bon et on reste dans notre coin sans devoir se farcir de trop gros déplacements.»
LES JEUNES REPONDENT
Pour preuve, l’OM Avin reste sur une troisième marche du podium lors de la dernière saison officielle en P3B. «Derrière les deux promus en fait. Il est vrai que depuis trois ou quatre ans, nous avons commencé à rajeunir un peu les cadres. Des pionniers, il ne doit plus rester que Roland Marchal. Les jeunes du village s’investissent et cela s’en ressent sur le terrain, d’autant que certains jouent quand même au football en P2 et même en P1. On avait aussi bien repris en réalisant un 7 sur 12 lorsque la dernière saison a été annulée.»
Et c’est toujours dans ce climat familial que se disputera la prochaine saison qui sera placée sous le signe des retrouvailles. «Après ce confinement, les jeunes me demande déjà quand débutera le championnat. Visiblement, la motivation est toujours bien présente.»
NICOLAS TOUSSAINT