C’était seulement le deuxième exercice pour le club de AF Genappe qui s’était inscrit à la Ligue en 2019. «Et même si ce premier championnat n’a pas été au bout, nous avions terminé à une belle seconde place en P5A du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» même si au final, il y avait eu plusieurs montants», se remémore le correspondant qualifié Vincent Vanden Hoek. «Nous avions livré un bel exercice, mais Portugalia Waterloo s’était montré supérieur en finissant en tête. Nous ne nous étions inclinés chaque fois que par un but d’écart lors des deux rencontres face à cet adversaire. Ce qui nous a quand même permis de rejoindre l’étage supérieur en P4B.»
Voilà qui était donc une entrée en matière réussie pour les joueurs. «Nous formons une bande d’amis qui avons souvent évolué ensemble au football en équipe de jeunes par le passé. Certains ont alors arrêté, alors que d’autres ont poursuivi. Pour continuer à se voir de nouveau tous réunis, nous avons eu l’idée de fonder un club de football en salle, moins contraignant au niveau des présences. On a commencé par louer une salle et puis, par s’affilier pour de bon. On a opté pour la dénomination de AF qui veut dire «All Five», soit le nombre de joueurs dans une équipe au coup d’envoi.»
UN COLLECTIF ET UN BON GARDIEN
La transition avec ce passage dans la division supérieure se déroulait plutôt bien. «Nous avions redémarré avec un 5 sur 8. Nous avions décidé de prendre match par match sans nous inscrire en coupe de la province. Simplement pour éviter parfois des déplacements pas toujours simples dans le centre de Bruxelles en pleine semaine. En championnat, ce départ était correct. Le niveau était sensiblement plus équilibré entre les forces en présence mais cela, nous nous y attendions.»
Cette fois, les gars de Genappe ont eu le temps de découvrir un minimum le niveau de la P4. «Avec un noyau qui devrait être conservé dans les grandes lignes, on peut être optimiste. Nous n’avons pas vraiment d’individualités et c’est notre collectif qui est notre force. Même s’il faut reconnaître que nous pouvons, malgré tout, bénéficier de la présence d’un tout bon gardien.»
NICOLAS TOUSSAINT