Le club de Masters Boys Natoye Futsal milite en P4 de la province de Namur, mais cela n’a pas toujours été le cas. «Notre cercle a évolué avec le temps et il a officié dans un championnat parallèle durant plusieurs années en arrivant au plus niveau de sa hiérarchie», explique Denis Goffioul, actuel président. «Il y a eu ensuite le passage vers la Ligue (NDLR: le matricule 5268 est répertorié à la Ligue depuis 2009).»
L’aspect sportif n’est pas la priorité au sein de ce club où les joueurs affiliés recherchent avant tout le plaisir d’être ensemble. «Je ne sais d’ailleurs même plus trop à quelle place nous avions terminé lors du dernier championnat officiel (NDLR: 10e en P4C en 2019-2020). Nous sommes, dans un bon jour, capables du meilleur, comme du pire lorsque rien ne va.»
Lors de la brève campagne 2020-2021 rapidement scellée, les joueurs n’ont guère eu la possibilité de fouler le terrain. «Quand nous avons repris en septembre, jamais nous n’avions imaginé que ce serait pour le temps de trois rencontres. Nous avons juste eu le temps de fêter une victoire, avant de ranger déjà nos chaussures. Alors oui, cela commence à réellement manquer.»
PLUTÔT EN NOMBRE RÉDUIT
Le bout du tunnel semble toutefois très proche. «Nous allons repartir avec notre petit groupe de sept ou huit joueurs. C’est vrai que c’est très peu si nous devions faire face à des blessures. Nous touchons du bois: nous avons souvent été épargnés, même s’il nous est arrivé plusieurs fois de ne compter personne sur le banc. Nous préférons être en nombre réduit pour que chacun puisse obtenir un maximum de temps de jeu. Nos intentions seront d’abord de nous retrouver en espérant tomber dans une série où il n’y a pas de trop gros écarts. Car tomber sur des équipes qui débutent et qui ont largement le niveau de la P4, ce n’est jamais très gai.»
NICOLAS TOUSSAINT