Le matricule 5278 portant l’appellation de Phoenix Brussels milite au sein du championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» depuis 2009, mais il a pris un nouveau virage depuis 2020. «Lorsque nous nous sommes rassemblés au tout début, nous étions en grande majorité d’origine grecque», explique Michail Papasavas, le correspondant qualifié. «Nous participions d’ailleurs à des soirées dédiées à notre pays sur Bruxelles. Nous aimions le foot et on s’est alors dit qu’il serait chouette de créer un club en salle pour partager une activité sportive ensemble. Pour mettre en évidence notre identité grecque et aussi rappeler que provenions bien de Bruxelles, nous avons opté pour une dénomination originale: Bruxhellas (NDLR: Hellas est le nom de la Grèce en grec ancien).»
Comme l’effectif a pas mal changé l’année dernière, une autre dénomination a remplacé la précédente. «Il y a eu pas mal de départs, certains pour cause de déménagements. Avec Cédric De Troetsel, le président, Costa Keskindis et moi-même, nous avons réellement repris la gestion et nous avons reconstitué le noyau. L’appellation est ainsi devenue Phoenix Brussels pour marquer le coup de ce nouveau départ.»
Cela fait désormais trois saisons de rang que le club milite en P2. «Nous avons débuté en P5, où nous avions fêté le titre avant de réitérer le même parcours en P4. Nous avons quitté la P3 en 2018 pour nous stabiliser dans l’antichambre.»
POURQUOI PAS LA P1?
Le dernier classement enregistré, en mars 2020, renseigne une 9e place en P2C. «Nous avions été en mauvaise posture à un moment pour redresser la barre. Avec le maintien acquis, la saison était quand même réussie, d’autant que nous avions disputé pas mal de rencontres sans banc. Contrairement à de nombreuses équipes qui avaient l’habitude de jouer ensemble depuis un moment, nous étions toujours en train de roder les automatismes. Et comme le niveau augmente de saison en saison, nous n’avions pas eu à nous plaindre.»
Des progrès étaient déjà constatés lors de cette dernière campagne en P2C finalement annulée. «On se trouvait plus facilement. Pour preuve, nous avions déjà récolté cinq points en quatre rencontres. Nous nous laissions moins berner par des formations habituées aux phases répétées. Avec cette mise en route encourageante, nous aurions certainement pu au moins prétendre au top 5.»
Le groupe a d’ores et déjà rempilé. «On va certainement organiser des matchs amicaux pour renouer le contact. Nous tenterons de reprendre le même départ pour qui sait, dans deux ans, viser la P1.»
NICOLAS TOUSSAINT