L’affiliation de Ronvau Chaumont-Gistoux à la L.F.F.S remonte à l’année 1988. Des débuts que n’a pas connu son actuel correspondant qualifié. «Du comité qui a lancé le club, il ne doit plus rester personne», tente de se souvenir Pierre De Vuyst. «Cela même si le président, Bernard Klein, joueur encore à près de 60 ans, ne doit pas être arrivé très tard par la suite. Il y a aussi, parmi les joueurs, Christophe Marit qui fait figure d’anciens. Pour ma part, je dois avoir rejoint le club en 2007 ou 2008. Précédemment, j’avais eu l’occasion de jouer au plus haut niveau de l’A.B.F.S. Au Mini Maca Wavre, mais aussi une saison au MF Namur, géré à l’époque par Bernard Hody et qui possédait quelques internationaux comme Ismaël El Maraki ou encore le Soulier d’Or, Gaetan Beaudot. Ils ont été mes équipiers sous le coaching de Michel Remacle ou Didier Grolet. C’est bien loin tout cela. A Ronveau Chaumont -qui avait pris cette appellation en référence à la dénomination de la salle où l’on évolue-, on joue simplement pour le plaisir dans une atmosphère familiale.»
Toutefois, on a plutôt l’habitude de retrouver l’équipe au contact des meilleurs en P3 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». En série A lors de la dernière compétition officielle arrêtée en mars 2020, elle était montée sur la troisième marche du podium. «Le club a souvent fait l’aller-retour entre la P2 et la P3. Désormais, nous semblons nous être stabilisés dans cette dernière division où nous jouons la plupart du temps le top 5. Après cette troisième place, nous avions plutôt bien recommencé en réalisant un 5 sur 8, toujours dans la même série. Toutefois, remonter dans l’antichambre ne nous intéresse plus vraiment.»
LES AUTOMATISMES COMME ATOUTS
Pierre De Vuyst nous en donne les raisons. «Nous avons plusieurs éléments dans le noyau qui pourraient passer dans la catégorie vétérans. Pas facile de s’accrocher aux petits jeunes, même si nous en avons aussi plusieurs qui tirent leur épingle du jeu. Ce mélange de fougue et d’expérience nous permet de demeurer compétitifs. L’un de nos atouts sont assurément les automatismes. Beaucoup d’entre-nous évoluent dans le même club en A.B.S.S.A. Forcément cela aide sur les plus petits terrains en salle.»
Reste à savoir si l’équipe retrouvera son niveau pour la reprise. «Il est vrai que certains plus jeunes sont devenus papas et que pour les anciens, un an de plus cela compte et se ressent dans les jambes. Marc Devillé a décidé de ranger les chaussures. C’est l’un de nos jeunes de l’A.B.S.S.A. qui viendra le remplacer. On continuera de faire de notre mieux, tout en retrouvant également nos sensations d’après match.»
NICOLAS TOUSSAINT