On note un changement de présidence au club de Tchériot Carlsbourg, actif en province de Luxembourg. David Deruisseau cède le relais au jeune joueur, Antoine Mullens. «Tout en restant au club, David a demandé a ne plus occuper le poste de président», explique Antoine Mullens, âgé de 21 ans, footballeur dans le namurois à Bièvre. «On m’a alors proposé de reprendre le flambeau. Ce que j’ai fait avec joie.»
Et pourtant, cela ne fait pas très longtemps que notre interlocuteur s’est affilié au club fondé en 1994. «Je suis arrivé en 2019. La salle et le football en salle en général, je les connaissais par le biais d’un autre club que nous avions créé avec des potes pour disputer des tournois de sixte. Je devais avoir 15 ans lors des débuts. On s’est nommé TP Mazembe. Nous avons eu l’occasion de disputer le tournoi du Tchériot que nous avons remporté deux fois. J’ai sympathisé avec plusieurs membres de ce club, dont Arnaud Jacob, membre du comité. La saison suivante, je les rejoignais. C’est une discipline qui me plaisait déjà lorsque j’allais voir mon papa jouer du côté de Rochefort et de Jemelle.»
Cette fonction de président, il aurait pu l’occuper en créant son propre club à la Ligue. «Nous étions prêts à nous lancer avec TP Mazembe. Mais cette opportunité est arrivée et j’ai saisi la balle au bond.»
LES VÉTÉRANS EN P3
Sportivement parlant, l’équipe était en train de réussir son entame lors de la défunte saison annulée en P2B. «En mars 2019, nous avions pourtant terminé antépénultièmes avec toutefois une marge d’avance sur les deux équipes reléguées. Pour entamer 2020-2021, j’ai fait venir deux amis: Mathéo Vandaele et Pierre Copinne. Nous partions avec l’ambition de nous rassurer un peu plus rapidement que lors de l’exercice précédent. A notre grande surprise, les premiers résultats ont été plus que positifs. En cinq rencontres, nous avions quatre victoires pour une seule défaite et une place provisoire sur le podium. Dommage cet arrêt. On commençait à se prendre au jeu.»
Les vétérans, eux, n’avaient eu l’occasion de ne fouler que deux fois le terrain pour quand même célébrer un succès. «Et il y aura du changement pour eux. Ils abandonneront cette catégorie pour devenir la deuxième formation seniors en P3. C’est un peu à la demande d’Arnaud Jacob qui joue avec eux. Vu qu’il n’y a qu’une seule série, cela peut représenter parfois quelques longs déplacements. Ils affrontaient aussi des anciens joueurs qui avaient évolué à un certain niveau et qui avaient encore plus que de beaux restes. En P3, les forces seront plus équilibrées et nous n’aurons plus l’obligation de n’aligner que des joueurs de plus de 35 ans.»
Le club compte aussi mettre en route une nouvelle dynamique un peu plus axée sur la jeunesse. «Et pourquoi pas, non plus, envisager à moyen terme la création d’une équipe féminine?»
NICOLAS TOUSSAINT